Ces dernières semaines, des
discussions autour d’éventuels candidats d’opposition avaient animé
les coulisses du sport automobile, avec Laura Villars, Virginie
Philpott et Tim Mayer (ancien commissaire sportif en F1) ayant
déclaré leur intention de se présenter à la présidence de la
fédération.
Cependant, un nouveau
rebondissement pourrait écarter ces trois candidatures avant même
le premier tour de scrutin.
Terrain miné
Pour qu’un candidat puisse se
présenter à la présidence de la FIA, il doit impérativement
constituer une « liste présidentielle » composée de dix personnes :
un Président du Sénat, un Vice-président délégué à la Mobilité
automobile et au Tourisme, un Vice-président délégué au Sport, et
sept Vice-présidents supplémentaires pour le Sport représentant
différentes régions du monde.
Ces sept vice-présidents
doivent être choisis parmi une liste de personnes préalablement
approuvées par la FIA comme éligibles au Conseil Mondial du Sport
Automobile (CMSA). La répartition est la suivante : Amérique du
Nord (1), Amérique du Sud (1), Afrique (1), Moyen-Orient et Afrique
du Nord (1), Asie-Pacifique (1) et Europe (2).
Fabiana Ecclestone, sinon
rien…
La FIA a récemment publié la
liste des 29 personnes jugées éligibles pour siéger au CMSA. Dans
la catégorie Amérique du Sud, une seule candidate apparaît :
Fabiana Ecclestone, épouse de l’ancien patron de la Formule 1
Bernie Ecclestone.
Actuelle vice-présidente, elle
a publiquement exprimé son soutien à Mohammed Ben Sulayem, et étant
l’unique représentante sud-américaine, cela empêche automatiquement
tout autre candidat de constituer une liste complète conforme aux
statuts.
Le règlement électoral précise
qu’une personne ne peut figurer que sur une seule liste
présidentielle, excluant toute possibilité pour les autres
candidats de « partager » Fabiana Ecclestone.
Deadline le 24 octobre
La situation se complique encore davantage
pour Tim Mayer et les autres candidats. Les représentants
africains, Rodrigo Rocha et Amina C. Mohammed, sont eux aussi des
soutiens déclarés de Ben Sulayem, verrouillant ainsi d’autres
postes clés nécessaires à une candidature concurrente.
Les listes présidentielles doivent être
soumises avant le 24 octobre, et l’élection est prévue pour le 12
décembre. Mohammed Ben Sulayem brigue un deuxième mandat à la tête
de la FIA, et à ce stade, tout semble indiquer qu’il pourrait être
réélu sans opposition.