Alors que le Monégasque, Valentin Vacherot, s’est qualifié à la surprise géné­rale pour la finale du Masters 1000 de Shanghai après avoir battu, ce samedi, Novak Djokovic, certains comme notre confrère espa­gnol, José Moron, s’in­ter­rogent sur le niveau actuel et global du circuit masculin. 

« Sans Alcaraz ni Sinner, avec un Djokovic diminué et qui gagne ses matchs à grand‐peine, c’est Vacherot, le 204e mondial, qui a dû se démar­quer et atteindre la finale d’un tournoi comme Shanghai. Je regrette l’absence de joueurs de deuxième ou troi­sième rang, capables de prendre les choses en main. Oui, le niveau du 200e mondial a peut‐être progressé par rapport à il y a 20 ans, mais je pense que le niveau des joueurs de tête a égale­ment baissé. Tout s’est un peu équi­libré, si vous préférez le dire ainsi. Avant, nous avions Wawrinka, Murray, Tsonga, Del Potro, Berdych, Davydenko, Nalbandian, Soderling, Roddick, Ferrero… Pour moi, le niveau des joueurs de deuxième ou troi­sième échelon est nette­ment infé­rieur à celui des actuels. »