Jamais vue aux enchères, cette représentation de Raymond Radiguet par l’artiste de Montparnasse incarne la rencontre de deux génies du XXe siècle. Le tableau est vendu par Sotheby’s le 24 octobre, pendant la semaine d’Art Basel Paris.
C’est la rencontre de deux monstres sacrés de l’art et de la littérature, tous deux morts très jeunes sans avoir eu le temps de goûter à la gloire, qui fait l’attrait de ce portrait de Raymond Radiguet par Amedeo Modigliani. Dévoilé pour la première fois en 1925, dans la revue L’Amour de l’art, il est resté plus de soixante-dix ans dans la même collection européenne, après avoir appartenu à Paul Guillaume, le marchand qui fit sa connaissance, fin 1914, par l’entremise du poète Max Jacob. Jamais vu aux enchères, Sotheby’s a sorti cette pépite à pedigree pour sa vente « Modernités » du 24 octobre, pendant la grande semaine d’Art Basel Paris, synonyme d’effervescence du marché dans la capitale. Il est estimé entre 5,5 et 7,5 millions d’euros.
Nous sommes en 1915, en pleine Première Guerre mondiale. De santé fragile, Amedeo Modigliani, qui a grandi dans une famille juive bourgeoise mais désargentée, s’est installé dans la capitale des avant-gardes artistiques. Alors que la plupart de ses…
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