Il aura fallu attendre 80 ans, quasiment une vie, pour que trois œuvres d’art retrouvent leurs propriétaires. En septembre dernier, trois tableaux du peintre Fédor Löwenstein (1901-1946), ont été restitués à la famille de cet artiste tchécoslovaque juif, installé à Paris avant-guerre. Des toiles à la frontière du cubisme et de l’abstraction qui seront exposées au Musée d’art et d’histoire du judaïsme à partir du 19 février 2026.

Ces peintures, comme vingt-deux autres aujourd’hui disparues, avaient été saisies par les Nazis en décembre 1940, au port de Bordeaux. Leur parcours, méandreux, les a indûment conduites dans les réserves du Louvre, puis dans les collections du Centre Pompidou, avant d’être inscrites en 2010, après de minutieuses recherches, sur l’inventaire des Musées nationaux récupération (MNR). Qu’est-ce que ces MNR ? Un ensemble de 2.200 œuvres parmi 60.000 exfiltrées d’Allemagne vers la France au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Découvertes dans des musées, chez le collectionneur compulsif et chef de la Wehrmacht Göring ou encore dans les réserves d’Hitler, elles sont suspectées d’avoir été spoliées dans l’Hexagone, mais restent ni réclamées, ni restituées.

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« Nous continuons de travailler sur la provenance de ces œuvres

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