Les grandes villes attirent moins de nouveaux habitants dans les Pays de la Loire. C’est ce qui ressort de l’étude publiée récemment par l’Insee : « de l’urbain vers le rural, les Ligériens s’éloignent des plus grandes villes. »

Globalement, le dynamisme démographique reste très fort dans la région, avec 24 000 habitants supplémentaires chaque année. Mais il ralentit dans les centres-villes depuis les années 2000. La population s’étend à présent en bordure des plus grandes agglomérations, comme c’est le cas à La Roche-Neuville, en bordure de Château-Gonthier (Mayenne).

Le Covid a t-il accéléré le phénomène ? En tout cas, l’Insee relève que « les communes rurales les plus éloignées redeviennent attractives ».

76 % des ménages propriétaires dans les bourgs ruraux

Aujourd’hui, la croissance démographique est plus dynamique dans les communes rurales que dans les grandes villes et les bourgs ruraux sont les principaux contributeurs de cette croissance. Ils répondent à une recherche d’espace et un prix du foncier abordable. « 76 % des ménages y sont propriétaires, contre 53 % dans les communes urbaines. »

L’Insee explique « qu’en 2022 déjà, un Ligérien sur trois habitait dans un bourg rural ». Et souligne qu’un « nombre croissant d’habitants choisissent de s’installer sur le littoral. La population a même doublé depuis 1999 dans certaines communes plus éloignées de Nantes, comme Sainte-Pazanne et Grandchamp-des-Fontaines, ou de La Roche-sur-Yon (Vendée), comme Froidfond ».

La question des voies de circulation est essentielle : « 48 % des ménages dans les communes rurales disposent de deux voitures, car ils sont plus éloignés des principaux équipements et services, alors que 41 % des ménages des grandes villes possèdent deux voitures. »