Les administrateurs de la Fondation pour le logement social (FLS) ont convié, ce jeudi, leurs investisseurs, ainsi que tous les acteurs du projet, à la pose de la première pierre de la rénovation du deuxième bâtiment de la maison Saint-Antoine, qui va abriter des appartements de vie et de partage pour seniors.
« L’objectif est de rompre l’isolement, qui est un fléau », a souligné son président Michel Récipon. Sous la maîtrise d’œuvre du cabinet stéphanois Tassin-Réocreux, 10 logements vont être aménagés d’ici l’été 2026, sur deux niveaux, de type T2 et T3, avec des espaces de vie communs.
Les futurs locataires seront autonomes et bénéficieront de loyers adaptés. « La première condition sera d’adhérer à ce projet de vie », souligne Reine-Lise Orfelle, responsable du pôle immobilier, qui a résumé les intérêts de ce concept de béguinage : « Faire ressortir les forces des uns et des autres ».
L’ensemble de l’opération (achat et travaux) se chiffre à 4 millions d’euros
La réalisation de cette restauration n’est toutefois que l’une des pièces de ce vaste ensemble qui va peu à peu reprendre vie, après son rachat au diocèse de Saint-Étienne en 2020.
Les travaux de la maison la plus ancienne viennent d’être terminés. Elle accueille déjà plusieurs adultes porteurs de handicap, hébergés par l’association Parm (Permanenciers auxiliaires de régulation médicale).
Des activités pour l’insertion des jeunes devraient venir occuper l’ancienne bibliothèque Roublev. Le parc boisé de 12 000 m2 qui entoure ces trois entités fait l’objet d’une valorisation et aucun des arbres n’a été coupé.
L’ensemble de l’opération (achat et travaux) se chiffre à 4 millions d’euros, financés par les fonds propres de la Fondation pour le logement social, des subventions, notamment du fonds vert européen, et un emprunt.
Afin d’accompagner le lancement de ce programme innovant et ambitieux, la Fondation avait convié Dominique Rocheteau pour en assurer le parrainage. L’ancien footballeur vedette de l’épopée des Verts des années 1970 a partagé ses encouragements : « C’est un projet qui m’a parlé. J’y retrouve les valeurs de cohésion et les valeurs humaines qui permettent de renverser les montagnes. »