Par

Baptiste Hue

Publié le

12 oct. 2025 à 18h51

On parie que vous allez plus facilement trouver le sommeil que Paul Lapeira ce dimanche 12 octobre 2025… Le coureur Manchois risque en effet de ruminer longtemps ce final de Paris-Tours, la classique des feuilles mortes.

Parti à l’attaque à 35 kilomètres de l’arrivée en compagnie de son compatriote Thibaud Gruel (Groupama-FDJ), avec qui il a parfaitement collaboré, le puncheur de Decathlon-AG2R La Mondiale était sur le point de se disputer la victoire, résistant au retour du groupe de contre avec un petit matelas d’une dizaine de secondes à l’approche de la flamme rouge.

 S’ils ne se regardent pas, ils ont course gagnée.

Jacky Durand, ancien vainqueur de l’épreuve, au micro d’Eurosport

Final rocambolesque

Malheureusement, le duo s’est subitement arrêté de rouler, chacun refusant d’emmener éventuellement l’autre à la victoire.

« On est un peu stupides de se regarder dans le final, mais je voulais gagner et pas faire 2e. Je voulais qu’il emmène le sprint et être derrière. Et lui me disait : tu es à la maison, c’est à toi d’assumer », a expliqué à l’arrivée Thibaud Gruel, qui est né à Tours (Indre-et-Loire).

« À la radio, on me disait : ne craque pas, ne craque pas, alors que je mourrais d’envie de craquer. Et lui non plus n’a pas craqué », a-t-il ajouté. « J’espérais qu’il craque, c’est la course, c’est comme ça », a déclaré pour sa part Paul Lapeira, finalement 4e, juste devant… Thibaud Gruel.

Ce final rocambolesque a provoqué un déchaînement de commentaires négatifs sur les réseaux sociaux, beaucoup reprochant le choix tactique de Paul Lapeira, qui avait certainement, sur le papier, une bien meilleure pointe de vitesse que Thibaud Gruel.

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