C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Laurent De Cruz, survenu le mercredi 16 avril, à la clinique Arnaud-Tzang de Mougins, à l’issue de quatre années de combat contre une implacable maladie. Laurent avait 61 ans.
Il y a une trentaine d’années, il avait fait le choix de s’installer dans les Alpes-Maritime, à Grasse plus précisément, « par amour », expliquait-il, mais également pour mener à bien un projet professionnel commun avec son épouse, Pascale Goineau, opticienne.
Un nouveau métier, finalement pas si éloigné du précédent, puisque Laurent De Cruz avait exercé, à la fin des années 80 et au début des années 90, les fonctions de reporter-photographe au sein de notre journal, dans les agences de Nancy et de Pont-à-Mousson. Il avait également effectué des remplacements à Bar-le-Duc.
Son sens du contact, sa simplicité, sa disponibilité, son humour suscitaient d’emblée la sympathie de son entourage ; son dévouement au journal, son regard sensible et son exceptionnelle maîtrise de la technique photographique, l’admiration de ses pairs.
Laurent savait capter l’indicible, magnifier l’ordinaire, saisir la singularité du moment. Des qualités qui lui vaudront d’obtenir, en 1990, le prestigieux prix Illford, avec un portrait en noir et blanc d’une rare intensité.
Sa disparition laisse un vide immense parmi les siens ; sa femme, Pascale ; sa fille Sisley, et parmi tous ceux et toutes celles qui l’ont côtoyé. Un dernier hommage lui sera rendu, ce jeudi, à Grasse. Nos sincères condoléances.