Repsol, c’est, en quasiment trente ans sur les circuits, ils arrivent en 1995, quinze titres en 500 et MotoGP, 183 victoires et plus de 450 podiums ! Repsol, c’est Doohan, c’est Crivillé, c’est Rossi, c’est Hayden, c’est Stoner, c’est Marquez. Autrement dit parmi les années les plus prolifiques et les plus légendaires des GP moto. C’est on le sait le partenaire de Honda, quand la marque perd son éclat, elle met du temps certes, mais elle quitte le navire. Mais il se passe des choses depuis 2024, Liberty Media fait une opération de « blietz krieg » sur le MotoGP et le business devient le maître mot de toute modification. A commencer par le Moto3, qui est une cylindrée magnifique (photo ci-tdessus, Gold & Goose) celle de la naissance, une sorte de passage obligé et dont le nouveau maître de Dorna veut minimiser le rôle jusqu’à ne plus compter ses titres dans les palmarès. Il y a pire, une cylindrée où les marques (certes elles ne sont que deux) investissent un énergie technologique énorme et des budgets assez considérables et qui a sorti de véritables prodiges de pilotes parfois hélas balayés, avalés, broyés par un Moto2 depuis longtemps course monotype. Là encore le maître mot devient le pognon, On va transformer le Moto3 en course monotype avec des moteurs Yamaha. C’est sûr, ça coûtera moins cher mais quelle usine va être tentée d’y former ses pilotes ? Une filière comme celle de KTM, qui commençait d’ailleurs bien avant le Moto3, est aujourd’hui condamnée à disparaître ! Cela dit il se murmure que vu ses problèmes financiers l’usine autrichienne entendait elle-même mettre fin à cette filière d’excellence. Sur les deux cylindrées, Liqui Molly (Made in Germany) était le producteur unique de lubrifiants, C’était prévu jusqu’en 2027, mais finalement la marque allemande se retire. Comme in n’y a pas de raison technique à ce retrait il est donc purement commercial.