L’objectif du nouveau système de contrôle numérique est d’accélérer le contrôle aux frontières, de renforcer la sécurité, de faciliter l’identification des voyageurs, de prévenir des infractions terroristes, de contrôler l’immigration et à terme, de gagner du temps. Pour autant, les experts du voyage envisagent de plus long délais d’attente au cours de la phase initiale.

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Nos confrères du Het Nieuwsblad relaient les dires de Julia Lo Bue-Said, d’Advantage Travel Partnership. Elle conseille aux voyageurs concernés de prévoir jusqu’à quatre heures de temps supplémentaire à leur arrivée dans les aéroports du sud de l’Europe. Le gouvernement britannique parle, lui, d’une à deux minutes supplémentaire par passager.

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Le système de contrôle numérique sera progressivement instauré dans les aéroports et les ports maritimes belges, ainsi qu’à la gare de Bruxelles-Midi pour les passagers voyageant en Eurostar entre Bruxelles et Londres. Il a été testé en premier lieu dans les aéroports de Madrid et Düsseldorf avec l’installation de bornes EES en libre-service. Elles sont également installées aux postes-frontières britanniques. Les voyageurs doivent y enregistrer leurs informations avant leur départ pour l’espace Schengen. Cela pourrait entraîner des retards.

Le système ne sera pas entièrement déployé et opérationnel avant avril 2026. Le tamponnage manuel restera donc encore parallèlement en place quelque temps.