Lewis Hamilton vit une saison
cauchemardesque avec Ferrari. À l’aube du Grand Prix des
États-Unis, le septuple champion du monde risque de battre un
record que personne ne souhaite détenir…

Depuis son arrivée à Maranello,
Lewis Hamilton
n’a toujours pas goûté au champagne du podium.
Après 18 courses sans top 3, il égale désormais le triste record de
Didier Pironi, établi il y a plus de quatre décennies. Le pilote
français avait dû patienter jusqu’à son 19ème départ pour
Ferrari
, lors du Grand Prix de Saint-Marin 1982, avant de
décrocher enfin une place sur le podium.

Si Hamilton ne parvient pas à se hisser parmi les trois premiers
lors du prochain Grand Prix à Austin, il dépassera Pironi et
deviendra le seul détenteur de ce record peu glorieux. Il devra
alors attendre le Grand Prix du Mexique, son 20ème départ sous les
couleurs rouges, pour espérer mettre fin à cette disette.

Un début de collaboration bien loin des
attentes

Lorsqu’il a quitté
Mercedes
pour Ferrari, nombreux étaient ceux qui s’attendaient
à voir renaître une alliance mythique entre le pilote le plus titré
de l’histoire et l’équipe la plus légendaire de la Formule 1. Mais
la réalité s’avère bien plus compliquée.

Malgré quelques éclairs de performance, la
saison F1 2025
de Hamilton s’est transformée en un long chemin
de croix. À Singapour, il a vu sa huitième place se transformer en
désillusion supplémentaire après une pénalité de cinq secondes.

Ses deux seuls « podiums » cette année – une victoire à Shanghai
et une troisième place à Miami – ont été obtenus lors des courses
sprint, sans influence sur sa série noire dans les Grands Prix
principaux.

Le poids de l’histoire sur les épaules du
champion

Cette situation a de quoi surprendre pour un pilote totalisant
105 victoires et sept titres mondiaux. Depuis plus de 40 ans, aucun
grand nom n’avait connu un démarrage aussi difficile avec Ferrari.
Le contraste avec les attentes est saisissant : l’union entre
Hamilton et la Scuderia devait symboliser la rédemption du champion
et la renaissance de l’équipe italienne.

Au lieu de cela, elle risque d’entrer dans l’histoire pour une
raison bien moins flatteuse. À Austin, Hamilton n’aura pas
seulement à défendre son honneur : il devra empêcher qu’un record
de 43 ans ne devienne le symbole de son passage à vide.

Le rendez-vous du Circuit of the Americas s’annonce donc
décisif. Un podium permettrait à Hamilton non seulement de sauver
l’honneur, mais aussi de redonner un peu d’élan à une première
saison jusque-là décevante.

Le Britannique le sait : battre des records, il en a l’habitude.
Mais cette fois, il fera tout pour ne pas en
écrire un nouveau.