Gilles De Bilde a pris part à un total de 25 matchs avec les Diables Rouges entre 1994 et 2000. L’ancien Diable rouge est revenu sur son parcours en sélection.

Il se souvient de sa première sélection : « Ce qui reste gravé dans ma mémoire, c’est le coup de téléphone de Paul Van Himst, alors sélectionneur, pour m’annoncer que j’étais repris en équipe nationale. Aujourd’hui, quand le sélectionneur appelle, c’est pour vous annoncer que vous n’êtes pas convoqué. »

« Il y a des rumeurs qui circulaient. Michel Sablon, alors assistant de Paul Van Himst, était originaire du même village que ma femme. Et le bruit courait dans le village que j’allais être Diable rouge », explique-t-il au micro de Sudinfo.

Il a malgré tout été surpris : « Mais j’ai quand même été surpris par le coup de téléphone de Van Himst. Je venais de commencer à jouer en première division avec Alost. L’équipe tournait bien, on gagnait beaucoup de matchs et je marquais beaucoup de buts. Mais de là à penser que j’allais intégrer les Diables rouges… C’était surréaliste. »

J’ai eu de très chouettes moments en équipe nationale. J’en ai eu de plus douloureux

Son regard sur sa carrière chez les Diables Rouges est double : « J’ai eu de très chouettes moments en équipe nationale. J’en ai eu de plus douloureux. Surtout avec Georges Leekens. Avec le temps, on retient davantage le positif. J’ai quand même participé à l’Euro 2000, même si je n’ai pas beaucoup joué en tant que doublure d’Emile Mpenza. Il y a aussi eu cette victoire en Italie lors d’un amical. »

« C’est marrant parce que j’ai reparlé de ce match avec Yves Vanderhaeghe, qui était aussi sur le terrain, lors d’un souper des anciens d’Alost il y a quelques jours. En revoyant la composition de l’Italie, c’était quand même quelque chose », conclut Gilles De Bilde.