L’actrice italienne Monica Bellucci était appelée comme témoin à la barre du tribunal correctionnel de Lyon ce lundi 13 octobre à la demande du cinéaste Tom Volf, réalisateur de Maria Callas : lettres et mémoires. La star mondiale qui incarne la diva dans le film n’était pas présente au palais de justice de Lyon mais le sera peut-être le 9 février, date à laquelle l’examen du dossier a été renvoyé.

Tom Volf accuse la société de production Pictures d’avoir diffusé sans son accord « une version inachevée » du documentaire et de ne pas avoir respecté son droit au « final cut », c’est-à-dire son droit de regard sur la version finale de l’œuvre, nous apprend l’AFP. « La production était parfaitement informée qu’il s’opposait à l’exploitation de cette version […], nous en avons la preuve », explique son avocat Paul Le Fèvre.

Monica Bellucci pourrait éclairer les juges

Selon Tom Volf, Monica Bellucci pourrait éclairer les juges sur les conditions de sortie du film puisqu’elle était informée du différend qui opposait réalisateur et producteur.

Le réalisateur et metteur en scène américain s’était pris de passion pour le parcours de la cantatrice grecque. Il lui a consacré un premier documentaire, intitulé Maria by Callas , sorti en 2017, une biographie Maria Callas : lettres et mémoires ( 2019, Albin Michel), ainsi qu’une pièce de théâtre, dans laquelle Monica Bellucci incarnait déjà la cantatrice. C’est cette pièce qui a par la suite donné lieu au projet de film documentaire de la discorde. Le film avait été présenté en 2023 à Italie, en Grèce, en Espagne et à New York. En France, l’avant-première avait été projetée à Lyon, le 14 octobre 2024, lors du Festival Lumière, dont la 17e édition se déroule en ce moment même.