« J’ai anticipé. J’avais 14 logements Airbnb dans le Vieux-Nice et j’ai tout vendu pour me recentrer sur les biens commerciaux. La rentabilité est moindre, mais je suis plus serein… » À l’image de ce que raconte cet investisseur, rien ne va plus du côté des gros propriétaires de meublés touristiques.
Alors que la municipalité des Alpes-Maritimes, comme d’autres villes en France, durcit la réglementation en s’appuyant sur la récente loi Le Meur, ils sont de plus nombreux à vouloir se débarrasser de leurs logements. « Parmi les propriétaires des biens que nous avons en conciergerie, 20 % veulent effectivement revendre et 20 autres souhaitent les louer aux étudiants l’année et aux touristes l’été », constate Benjamin Mondou, président de Century 21 Lafage Transactions.