Et si l’art devenait un levier pour mieux comprendre, exprimer et accompagner la santé mentale ? Avec la deuxième édition de « Bien dans ma tête », le Mucem poursuit son engagement en croisant regards artistiques, scientifiques et citoyens.
Le musée marseillais profite ainsi du lancement de son exposition « Don Quichotte : histoire de fou, histoire d’en rire » pour proposer deux journées de réflexion collective sur les liens entre les troubles psychiques et les pratiques créatives.
L’art au service du soin
Objectif de l’opération : libérer la parole, décloisonner les disciplines et faire de l’art un espace d’écoute, de partage et de soin. Déjà en 2019, le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe mettait en lumière le rôle bénéfique de la culture et des pratiques artistiques dans le processus de guérison de certaines pathologies mentales.
Aujourd’hui, cette intuition devient une conviction partagée par un nombre croissant d’acteurs : professionnels de santé, artistes, institutions, mais aussi les personnes directement concernées.
Comment l’art peut-il accompagner un parcours de soin ou de rétablissement ? Quelles formes peut prendre la création lorsqu’elle devient un outil d’expression des souffrances invisibles ? Pendant deux jours, experts et publics sont invités à réfléchir ensemble à ces enjeux, à travers des temps d’échanges, de témoignages, d’ateliers et de rencontres.
Le programme
Vendredi 17 octobre 2025 : journée dédiée aux professionnels des secteurs de la santé, du social, de la culture, des établissements d’enseignement supérieur, de l’éducation nationale, de l’éducation populaire et de l’aide sociale à l’enfance. Un forum associatif se tiendra de 9h à 17h en accès libre au Mucem.
Samedi 18 octobre 2025 : ateliers de l’Usine de Films Amateurs de Michel Gondry ; Rencontres « L’art est-il bon pour la santé ? » « Moi aussi » et « Nous aussi » ; Table-ronde entretien croisé aux frontières de l’art et du soin ; Soirée et spectacle de Florence Mendez. L’occasion aussi de rencontrer de nombreux intervenants, comme Camille Teste, Alicia Vaïsse, Abraham Poincheval ou encore Tolten.