C’est un bâtiment moderne sans enseigne ni pancarte, situé à Maxéville. Une discrétion voulue par Adista , l’entreprise qui le gère. Car ce lieu de 400 mètres carrés environ abrite un des six centres de données que l’opérateur alternatif télécoms et cloud possède en propre dans l’Hexagone, et un des deux situés à Maxéville. « Le premier a été construit en 2007, celui-là en 2014, c’est le plus grand des deux », pose Benoît Grégory, expert data center à Adista et Inherent , sa maison mère.
C’est là, dans ce bâtiment ultra-sécurisé, qu’Adista héberge et stocke les données de ses clients dans des grandes armoires noires (appelées racks ou baies de stockage) de plus de deux mètres de haut, fermées avec un code. Il y en a près de quatre-vingt, soigneusement alignées dans deux rangées. Derrière les façades, un bon millier de serveurs physiques et entre trois et quatre mille virtuels. Avec à la clé, des données qui se comptent en pétaoctets (un pétaoctet équivaut à 1 000 téraoctets).
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