C’est la dernière semaine du procès de Cédric Jubillar. Lundi 13 octobre, une lettre de Louis, 11 ans, a été lue devant la cour d’assises du Tarn. Avec ses mots d’enfant, il a décrit la maltraitance de son père envers lui. Cédric Jubillar, qu’il n’appelle plus « papa », a été mis face à ces mots. Celui dont il a le prénom tatoué dans le cou a écrit deux pages au stylo : « Cédric me faisait me mettre à genoux sur des Lego, me faisait baisser mon pantalon pour des fessées quand je faisais une bêtise. »
Impassible face à cette lecture, Cédric Jubillar a écouté les mots de son fils qui a aussi décrit des insultes : « Cédric m’insultait beaucoup de petit ou gros con. Il me demandait de ne pas le dire à maman. »

Alors qu’il n’était âgé que de 6 ans, Louis se souvient du soir de la disparition de sa mère en 2020. « Cédric est sorti de sa chambre pour rejoindre maman, ils se sont disputés », raconte le petit garçon. « J’ai jeté un Lego par terre pour qu’ils s’arrêtent », mais il a été remis au lit par son père. « J’ai fait semblant de dormir, et puis je me suis endormi », conclut l’enfant.
À la fin de cette lecture poignante, la présidente de la cour d’assises a demandé à Cédric Jubillar ce qu’il en pensait. « Que c’est triste », a-t-il répondu.

Ce n’est pas la première fois que ces actes de maltraitance sont abordés dans le procès et Cédric Jubillar les a toujours niés, affirmant que « c’est ce qu’on lui souffle depuis des années, ce n’est pas la vérité ».

Il ne reste que quelques jours de procès avant la délibération et Cédric Jubillar nie toujours être le meurtrier de Delphine. Les plaidoiries des parties civiles débutent ce mardi 14 octobre.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l’actualité au quotidien

Lire la suite