De passage dans le podcast de sa compa­triote, Andrea Petkovic, Boris Becker a évoqué la finale tota­le­ment inat­tendue entre le Français, Arthur Rinderknech, et Valentin Vacherot, sur le Masters 1000 de Shanghai. 

Et comme le rappelle l’an­cien numéro 1 mondial, une telle affiche entre deux joueurs assez méconnus et loin du Top 10 n’est pas vrai­ment bon pour le business. 

« Bien sûr que l’ATP n’est pas contente quand les meilleurs ne sont pas là. Tous les joueurs du top 10 qui se sont retirés rece­vront désor­mais une prime moins impor­tante à la fin de l’année. Pour les spon­sors et les fans, ce n’est pas idéal quand les grands noms sont absents. Peut‐être que Medvedev et Djokovic en demi‐finale ont sauvé la mise, mais Rinderknech contre Vacherot en finale… Je ne pense pas que ce soit une finale qui ait obtenu les meilleures audiences. C’est à l’équipe média de l’ATP de vendre cette histoire comme l’évé­ne­ment tennis de l’année. Néanmoins, les tour­nois Masters attendent des dix meilleurs joueurs non seule­ment qu’ils s’ins­crivent, mais aussi qu’ils jouent, au moins jusqu’aux quarts de finale. Ce n’est pas toujours réaliste, mais c’est le business. »