Les thématiques concernées sont celles que Donald Trump a pris l’habitude d’attaquer frontalement, parmi lesquelles le climat, la diversité ou le genre.

« Il est recommandé aux chercheurs qui travaillent sur des thématiques que le gouvernement américain considère comme sensibles de conserver leurs données de recherche et leurs publications sur un serveur de l’université de Gand », apprend-on dans une newsletter destinée aux employés de l’université.

A l’heure actuelle, on ne sait pas si des données de recherche de scientifiques belges ont déjà été supprimées sur demande de l’administration Trump. Ces mesures ont l’air d’avoir été prises par précaution, mais il semblerait que certaines universités américaines aient été victimes de telles suppressions, expliquent nos confrères de la VRT.

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A titre préventif, l’université a également conseillé à ses chercheurs de faire preuve de vigilance en cas de déplacement aux Etats-Unis. « Nous demandons aux chercheurs de faire preuve de prudence, en particulier s’ils se sont exprimés publiquement de manière critique à l’égard du gouvernement américain. »

Un bureau de soutien a été mis sur pied, pour les aider en cas d’incident.

L’université sera également particulièrement attentive à ses futurs partenariats, qui devront être conformes à la politique en matière de droits humains de l’UGent.

Aucune violation des droits humains ne pourra avoir lieu dans le cadre des activités de recherche. L’UGent refusera de s’associer avec une institution qui licencie des universitaires en raison d’opinions divergentes.

Depuis le début de son mandat, Donald Trump s’en prend régulièrement aux universités américaines, notamment Harvard, qu’il a accusée d’enseigner « la haine et l’imbécillité ».

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