L’agencement des forces politiques en présence à Marseille pour les élections municipales de 2026 vient de connaître un nouvel éclaircissement ce mardi soir.
Réunis en assemblée générale, quelque 300 adhérents d’EELV de la ville ont largement approuvé (87 %) la logique de la poursuite de l’union au sein de l’actuelle majorité dirigée par le maire Benoît Payan et désigné Hassen Hammou, 36 ans, comme chef de file.
« L’enjeu est de refaire le Printemps Marseillais et de battre l’extrême droite », résume Hassen Hammou à 20 Minutes. Et si cette décision a emporté une large majorité des écolos, la question de leur position vis-à-vis de LFI a provoqué quelques remous de même que le renoncement à une candidature autonome au premier tour, comme cela avait été le cas en 2020, et entraîné la suspension de Sébastien Barles, ex-homme fort d’EELV Marseille de la direction nationale du parti.
A l’inverse de Martine Vassal (LR et apparentés) et de Franck Allisio (RN), le maire Benoît Payan (DVG) n’a pas encore officialisé sa candidature, de même que LFI, qui selon toute vraisemblance et face aux inimitiés réciproques avec l’actuelle majorité, devrait présenter une liste pressentie pour être menée par le député Sébastien Delogu.