Le Festival interculturel du conte de Montréal amorce ces jours-ci sa 32e édition. C’est toute la francophonie qui déploie ses ailes autour de cette précieuse oralité.
Le conte témoigne des racines du monde et de ses origines tout comme de ses possibilités. Ceux et celles qui s’expriment par le truchement des contes maquillent la réalité à l’aune de leur sensibilité. Illustrant leurs propos de fables, les conteurs et les conteuses sèment l’imaginaire d’un peuple et participent à l’éclosion de sa culture.
Le Festival interculturel du conte de Montréal (FICM) propose cette année une soixantaine de spectacles dans plus d’une trentaine de salles à Montréal et également à l’extérieur, question de rendre le conte accessible au plus grand nombre. C’est par le biais d’une dizaine de volets que seront présentés les contes, tels que « Visages du monde », « Les grandes soirées », « Contes au musée », « Femmes d’ici, femmes du monde », « Accents queers » ainsi que des spectacles en anglais. On pourra s’imprégner du quotidien ordinaire que dépeint Rachid Bouali, se laisser surprendre par de nouvelles versions imaginées par François Lavallée, se glisser dans l’univers de Catherine Gaillard grâce à Les Amazones et être bouleversés par Utei : Récit d’un survivant, le spectacle d’Omer St-Pierre et savourer les histoires de Nadine Walsh, de Cédric Landry ou de Michel Flaubert.
Le conte est universel et sa portée, toujours importante. Qu’il revendique ou témoigne, qu’il fasse rêver ou rire, le conte libère la parole et se faufile dans l’inconscient collectif. Le FICM se déroulera du 17 au 26 octobre. Pour davantage d’informations sur la programmation, c’est ici.