Les Chantiers de l’Atlantique connaissent un succès majeur, entre la construction de paquebots géants et de sous-stations électriques destinées aux parcs éoliens en mer. Une activité appelée à s’intensifier dans les années à venir. Pour accompagner ce développement, la préfecture de Loire-Atlantique a publié, lundi 13 octobre, un arrêté renforçant la surveillance environnementale du site.
De nombreuses voitures avaient d’ailleurs été tachetées de peinture provenant des Chantiers, l’an dernier, ce qui questionnait cet habitant de Saint-Brevin-les-Pins : « Si ces projections de peinture tombent sur nos voitures, combien finissent dans l’eau ? Combien tombent dans nos poumons ? »
Pas de pollution significative
Le texte, envoyé par la préfecture du Département, élargit le nombre de polluants suivis et intègre de nouvelles installations au plan de contrôle. Il prévoit aussi la mise en place d’un dispositif de suivi des eaux souterraines et de la qualité de l’air dans le voisinage des chantiers.
Les premières analyses des nappes phréatiques, déjà transmises aux associations locales, n’ont pas révélé de pollution significative liée aux activités actuelles de l’industriel. Les campagnes de mesures vont se poursuivre.