Ce jeudi 16 octobre, répondant à un appel national, le secteur associatif se rassemble pour protester contre la « destruction » de ses emplois. Symboliquement, le rassemblement aura lieu à midi, devant l’hôtel de Région (Lyon 2e).

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Rue89Lyon

Publié le 15 octobre 2025  ·  

Imprimé le 16 octobre 2025 à 01h39  ·  

Modifié le 15 octobre 2025  ·  

2 minutes

« Depuis janvier 2025, nous voyons pleuvoir les licenciements ou autres formes de ruptures de nos contrats de travail. »

Pour le secteur associatif, c’est un nouveau cri d’alarme. Ce jeudi 16 octobre, à l’appel d’Asso-Solidaires, un rassemblement se tiendra devant l’hôtel de Région (Lyon 2e).

Après une première manifestation, samedi 11 octobre quai Augueneur (Lyon 3e), contre les baisses de financement des collectivités, l’heure est désormais à la grève pour les plus déterminés. Objectif : protester contre la « destruction » des emplois et contre « une politique économique mortifère qui n’est pas à la hauteur des crises qui éclatent dans le pays ».

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À Lyon, une manifestation contre « l’austérité » dans le milieu associatif

Dans son communiqué, Asso-Solidaires Rhône évoque les nombreux licenciements et fins de contrat non remplacés. Au total, selon le syndicat, ce sont « plus de 8 % des associations de la Région Aura » qui mettent en place des plans de licenciements économiques.

« L’austérité détruit nos emplois, détériore nos conditions de travail ainsi que la vie quotidienne des millions d’usager·es des associations, qui verront des services et des projets, dont iels bénéficient, supprimés ou dégradés. »

Extrait du communiqué de presse d’Asso-Solidaires

Ce jeudi, le secteur associatif entend demander (entre autres) l’augmentation des salaires « dans le public comme dans le privé », et « un financement et une valorisation des associations à la hauteur des besoins sociaux ».

« Les problèmes de notre secteur existaient avant même le budget d’austérité présenté par François Bayrou, rappelle une syndiquée d’Asso-Solidaires Rhône. On voulait une mobilisation par la grève pour protester contre la précarité de nos emplois. »

Pour elle : il est temps d’augmenter la pression pour obtenir gain de cause. Un rendez-vous donné devant la Région, symbolisant, pour les manifestants, une hausse des coupes budgétaires. En plein conseil régional, ils auront peut-être l’espoir d’être élus par les élus présents.