Le CHU de Lille a ouvert un nouveau centre d’imagerie ultra moderne à Lille. Associé aux dernières technologies, il permet des diagnostics plus précis et une prise en charge rapide des patients.
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Passer une IRM en écoutant sa chanson préférée ? C’est ce que propose le nouveau centre d’imagerie médicale du CHU de Lille, au sein du CIAL (Consultations et imagerie de l’appareil locomoteur), près de l’hôpital Roger Salengro. Ce centre rassemble les dernières technologies pour assurer la précision des diagnostics et la prise en charge rapide des patients.
Pas facile de rester immobile lorsqu’on est au cœur du tunnel d’une IRM. « En moyenne, les examens durent une vingtaine de minutes. Nous, ce qu’on veut, c’est que le patient ne bouge pas pour que l’examen soit de qualité pour le radiologue », explique Ismaël Jean-Bart, manipulateur en électroradiologie médicale. Pour calmer les angoisses des patients, le centre a mis en place un écran pour diffuser des paysages pendant l’examen. « On a, par exemple, un ciel bleu sur lequel le patient peut se concentrer et donc éviter de penser que son corps est dans la machine », indique Ismaël.
Un ciel bleu, des paysages de montagnes mais aussi des dessins animés peuvent être projetés pour calmer les patients.
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© Frederik Giltay / FTV
Ciel bleu, paysages de montagnes, mais aussi dessins animés pour les enfants pris en charge. « Beaucoup d’entre eux sont moins stressés pendant l’examen. Ils ont moins cette impression de longueur d’examen et pour nous, c’est un plus », constate Audrey Schmitt, manipulatrice en électroradiologie médicale. Un casque audio permet aussi d’écouter des musiques relaxantes ou des chansons préférées tout au long de l’examen.
Les retours des patients semblent confirmer cette nouvelle expérience médicale. « La première impression que j’ai eue, c’est qu’il n’y a pas que des plaques blanches au plafond, sourit Alizée, à peine sortie de son IRM. Ça s’est très bien passé, je me suis un peu endormie sur la fin. »
Les patients sont aussi équipés d’un casque pour écouter des chansons ou des musiques relaxantes.
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© Frederik Giltay / FTV
Du côté des équipes médicales, le constat est sans appel. « Les conditions de travail se sont grandement améliorées, on le sent dans la dynamique de l’équipe. On peut collaborer rapidement entre les différentes salles et consulter les médecins ou joindre les secrétariats », explique Bryan Brysbaert, cadre de santé du centre d’imagerie du CIAL. Les patients bénéficient d’un accès à une multitude d’examens (échographies, IRM et un scanner ultra-haute résolution) pour pousser la précision d’un diagnostic et optimiser leur parcours de soins.
Un scanner ultra-haute résolution est arrivé au centre, le deuxième en France doté d’une intelligence artificielle pour améliorer la qualité d’image. Une chance et une « fierté » pour les équipes du centre. « L’IA nous aide et nous fait gagner du temps d’examen. La qualité des images est largement supérieure à tout ce qu’on faisait avant et tout ce qui est fait actuellement », explique Anne Cotten, cheffe du service de radiologie et d’imagerie musculosquelettique.
Une précision inédite des images qui améliore les diagnostics des patients. « Ça nous permet de mieux voir certaines pathologies qu’on voyait déjà, mais aussi d’aller au-delà. De voir des choses qu’on ne voyait pas avant et faire des diagnostics beaucoup plus précoces”. Avec l’utilisation de ces nouveaux outils, le nouveau centre d’imagerie espère atteindre les 20 000 examens par an.
Avec Emma Bonniol et Frederik Giltay.