ENTRETIEN EXCLUSIF – Trois semaines après l’interruption à Lyon II d’un cours du géographe spécialiste du Moyen-Orient Fabrice Balanche par des militants propalestiniens, la polémique reste vive. Le ministre de l’enseignement supérieur Philippe Baptiste réagit dans Le Figaro.

LE FIGARO- Depuis le 1er avril, la polémique n’est pas retombée à Lyon II. Quelle est votre analyse de la situation ? 

Philippe BAPTISTE- Nous sommes dans une situation où le maître de conférences Fabrice Balanche et la présidente de l’université Lyon II font l’objet de menaces de mort et sont jetés en pâture. On doit ce résultat assez pathétique à des apprentis sorciers qui jouent avec l’université et n’ont qu’une envie : y mettre le feu. C’est insupportable ! À l’origine de l’affaire, il y a eu ce projet de repas de rupture du jeûne du Ramadan. L’université ne l’a pas autorisé dans ses locaux, considérant que cette activité cultuelle pouvait entraîner un trouble à l’ordre public. Elle était dans son droit et dans son rôle. Et elle a donc tout le soutien du ministère.

Le 1er avril, s’est ensuite produit un événement inacceptable et scandaleux pour la communauté universitaire, pour la liberté académique et pour notre démocratie. Un professeur a été contraint de quitter sa salle…

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Le Figaro

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