C’est un coup de massue. Une décision incompréhensible sur le fond et dont la forme – avec un document transmis trop tardivement selon les instances – qui va avoir pour conséquence d’hypothéquer les chances d’un promu de pouvoir défendre ses chances équitablement, en se voyant contraint de laisser sur la touche l’un de ses dix joueurs professionnels ce jeudi 16 octobre.

Une sanction à laquelle le club gazier ne s’attendait pas, notamment suite au coup de pouce accordé par son partenaire majeur en l’occurrence la collectivité territoriale, ayant répondu favorablement à sa demande avec une rallonge rendue possible sur l’aide attribuée à un club professionnel, dans le cadre du marché dit de communication.

« Grâce à l’effort de l’ensemble de nos partenaires, nous étions sereins pour que notre masse salariale puisse avec cet apport supplémentaire rentrer dans les clous. Visiblement, on n’a pas tenu compte de cette promesse de rallonge et préférer mettre un club en péril sur le plan sportif, alors que non seulement les efforts effectués permettaient de présenter un budget à l’équilibre mais également excédentaire au final. Si on voulait décourager les clubs qui se battent pour que ce sport puisse survivre, on ne s’y prendrait pas autrement. Nous saisirons le CNOSF de façon à l’informer en affichant notre dépit « , indiquait le président délégué Sylvestre Sammarcelli en charge des finances.

Aberration et lourd handicap sportif

« Il demeure un dernier espoir pour que l’examen des comptes prévu en octobre permette qu’il puisse être qualifié à partir de janvier. En attendant, il faudra, comble de l’absurdité, continuer à le payer, sans qu’il puisse être aligné sur une feuille de match. »

Pour démarrer la saison ce mardi 21 octobre à Tours et également disputer dans un premier temps la phase aller, l’entraîneur Frédéric Ferrandez ne pourra par conséquent compter que sur l’un de ses deux passeurs, en l’occurrence Matthieu Garcia, arrivé à l’intersaison.

« C’est un terrible coup dur et un handicap qu’il sera extrêmement difficile de surmonter, sachant qu’on aura sept matches à enchaîner en moins de trois semaines. Je ne comprends pas cette décision qui non seulement pénalise un joueur mais tout un club », rajoutait un coach dépité.

Pour le GFCA qui, comme souvent, devra trouver un supplément d’âme pour faire face à l’adversité, cette problématique financière pour exister au très haut niveau de cependant faire l’objet d’une réflexion approfondie, sur la possibilité d’un passage du statut d’association à celui de société.