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L'UE et ses alliés condamnent le non-respect des obligations nucléaires du régime iranien à l'Assemblée générale des Nations UniesRéunion de la Première Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies

Lors de la 80e session de la Première Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, les membres de l’Union européenne et leurs principaux alliés occidentaux ont vivement critiqué les violations persistantes par le régime iranien de ses obligations nucléaires et ont appelé au rétablissement complet des sanctions de l’ONU.

Lors d’une déclaration au nom de l’UE et de ses États membres, l’ambassadrice Hedda Samson, représentante adjointe de l’UE auprès des Nations Unies, a réaffirmé que « l’Iran ne doit jamais être autorisé à se doter de l’arme nucléaire » et a exhorté Téhéran à reprendre pleinement sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). La déclaration de l’UE a souligné que Téhéran devait respecter les garanties juridiquement contraignantes qui lui incombent en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) et accorder aux inspecteurs un accès sans restriction à toutes les installations nucléaires.

L’UE a également réaffirmé son engagement en faveur d’une solution diplomatique, mais a averti que le manque de transparence de l’Iran et sa coopération militaire croissante avec des États voyous aggravent l’instabilité mondiale.

Les délégations européennes font écho aux préoccupations

Dans des déclarations nationales distinctes, les représentants de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni ont réaffirmé que les violations systématiques par l’Iran de l’accord nucléaire de 2015 (JCPOA) ont entraîné l’activation du mécanisme de « snapback » de l’ONU le 28 août.

L’envoyé de la France a qualifié le non-respect par Téhéran de « violation grave et persistante » et a exigé que les inspecteurs de l’AIEA retrouvent un accès complet à tous les sites iraniens. Le représentant de l’Allemagne a qualifié la crise nucléaire non résolue de « défi majeur pour le régime mondial de non-prolifération », soulignant que six années de dialogue n’avaient pas permis d’inverser les violations iraniennes.

Soutien européen élargi

Des représentants de l’Italie, du Luxembourg, de la République tchèque, de l’Irlande, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Finlande, de la Lituanie, de la Belgique et du Danemark ont ​​exprimé une inquiétude similaire face au manque de coopération du régime avec l’AIEA.

L’Italie a exhorté le régime clérical à reprendre les négociations et à autoriser l’examen de toutes les matières fissiles enrichies. Le Luxembourg a exprimé son plein soutien au rétablissement des sanctions, invoquant le « non-respect persistant » de Téhéran.

Le délégué tchèque a souligné que l’AIEA « ne peut confirmer le caractère exclusivement pacifique » du programme nucléaire iranien, tandis que le Danemark et la Lettonie ont affirmé que le rétablissement des sanctions de l’ONU constituait « une réponse justifiée et nécessaire ».

Perspectives

Les déclarations occidentales combinées témoignent d’un nouveau consensus : les avancées nucléaires de l’Iran, conjuguées à son alignement sur des États voyous, constituent désormais un test direct pour la crédibilité du système mondial de non-prolifération.