Le 16 octobre, les médias officiels russes n’avaient d’yeux que pour la rencontre, la veille, entre Vladimir Poutine et le président syrien par intérim, Ahmed El-Charaa. Pourtant, comme le souligne le journal en exil Meduza, presque rien n’a filtré de cette rencontre censée ouvrir un nouveau chapitre dans les relations bilatérales. Les questions les plus sensibles, l’extradition de l’ancien dictateur Bachar El-Assad et l’avenir des bases militaires russes, ont visiblement été abordées derrière des portes closes, enchérit le service en langue russe de la BBC.
Cette rencontre vient compenser un grand vide, poursuivent leurs collègues de Radio Free Europe-Radio Liberty (RFE-RL) : l’absence de la Russie au sommet de Charm El-Cheikh dans le cadre du “plan Trump” pour la paix au Proche-Orient.
En début de semaine, alors que plusieurs dirigeants moyen-orientaux saluaient l’intervention du président américain en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza, le Kremlin était pour sa part contraint d’annuler un sommet avec plusieurs pays arabes prévu pour la fin de semaine à Moscou. Faute de participants, tout simplement, selon Bloomberg. Seuls deux dirigeants, ceux de la Syrie et de l’Irak, auraient accepté de se rendre à Moscou, indique l’agence.
Cette déconvenue est “un signe de plus de l’affaibli