Par

Lisa Rodrigues

Publié le

17 oct. 2025 à 12h06

Cela fait un mois que la Bobine, équipement culturel associatif phare de Grenoble, est occupée par des membres du mouvement « Bloquons tout » qui a animé la rentrée sociale en France. Quelques heures après la manifestation du 18 septembre, plusieurs personnes ont pris possession des lieux.
La Ville de Grenoble, propriétaire des murs, a dénoncé un acte illégal, tout en assurant soutenir les revendications des manifestants. Un « dialogue » a été instauré avec les occupants pour tenter de trouver une solution, car un repreneur a été désigné pour prendre les rênes de la Bobine.

Une association créée à Annecy

Dans un communiqué en date du 16 octobre, la mairie indique que « l’association repreneuse est en attente pour prendre possession des lieux et y implanter un projet culturel coopératif ».

Cette association, c’est L’Autre Scène qui a été choisie par le tribunal de commerce pour reprendre la Bobine. Créée à Annecy, elle a monté plusieurs projets et évènements culturels dans la ville haute-savoyarde et a tenté, sans succès, d’y ouvrir un tiers-lieu.

Concernant son projet grenoblois, un appel à participation a été lancé sur le site HelloAsso avec un nouveau nom, L’Autre Asso, pour « créer un lieu qui appartient à ses utilisateurs ».

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Les membres de cette nouvelle entité se présentent comme « des citoyens grenoblois, acteurs de la transition, qui œuvrent pour remettre au centre des priorités les principes de solidarité, de collectif, du local et de partage ».

Une autre salle municipale mise à disposition

Mais petit problème : depuis le 18 septembre, le mouvement « Bloquons tout » est présent 24h/24 et 7j/7 sur place. Des concerts, ateliers, animations et débats sont régulièrement organisés. Difficile donc de prendre possession des lieux pour avancer.

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La Ville de Grenoble a donc proposé une solution aux occupants actuels de la Bobine pour « continuer d’accompagner le mouvement social à Grenoble » : un accès gratuit à la Salle rouge, dans le quartier Chorier-Berriat.

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« La Ville est confiante quant à la capacité des occupants à continuer leur mobilisation entre les murs de la Salle rouge sur des créneaux à définir et qu’elles et ils feront preuve de responsabilité afin de laisser le projet de reprise suivre son cours sereinement », indiquent les services de la mairie dans un communiqué.

À voir maintenant si le mouvement acceptera ce déménagement.

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