Par
Fabien Binacchi
Publié le
17 oct. 2025 à 12h07
L’huissier venu procéder à l’expulsion de la locataire d’un appartement du 10e arrondissement de Marseille, ce mardi 14 octobre, a découvert bien plus que des meubles. La trentenaire vivait dans ce 3-pièces devenu insalubre avec une cinquantaine de chats. Les polices nationale et municipale ainsi que des associations ont été appelées à la rescousse pour prendre en charge les bêtes, qui avaient été enfermées dans des boîtes.
« Il y en a partout »
Les images partagées par Véronique Scarica, la présidente de la Spame (Société protectrice des animaux maltraités et errants), font froid dans le dos : des dizaines de chats sont entassées à l’arrière d’un fourgon. « Il y en a partout », écrit-elle sur Facebook.
Les chats ont été enfermés dans des cartons et des caisses. (©Document remis à actu Marseille / Spame)
Ce mardi 14 octobre, dans l’après-midi, la responsable est intervenue à la demande de la police, avec deux autres associations, pour prendre en charge les nombreux colocataires à quatre pattes d’une femme expulsée de son logement. C’est elle qui les avait « enfermés dans des cartons comme de vulgaires objets » mais la jeune femme avait pris le soin de « faire des trous pour les laisser respirer », précise la responsable à actu Marseille.
On n’a pas affaire à une personne maltraitante. Elle a malheureusement dû se laisser dépasser par les événements. Et, avec les chats, ça peut aller très vite. Cette dame n’a en tout cas jamais demandé de l’aide pour les faire stériliser. D’où cette situation très compliquée.
Véronique Scarica
Deux chats morts en sautant du balcon
Les animaux ont été retrouvés dans un « état moyen », voire « pas très bon » pour les plus jeunes, indique-t-elle. Certains souffraient de giardiose, une infection intestinale.
Les plus jeunes chats sont ceux qui étaient le plus mal en point selon les associations. (©Document remis à actu Marseille / Spame)
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Malheureusement, au cours de l’expulsion, au moins quatre félins pris de panique ont sauté du balcon de l’appartement. Un est mort et un second a dû être euthanasié.
Tous les animaux « sous réquisition judiciaire »
Plusieurs bêtes ont été amenées chez des vétérinaires pour y être soignées et quelques-unes ont été confiées à des associations dans l’attente de pouvoir être proposées à l’adoption.
En attendant, tous les animaux ont été placés « sous réquisition judiciaire » par le parquet de Marseille, apprend-on de la Spame et auprès de la municipalité.
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