• Jeudi, le gouvernement de Sébastien Lecornu a échappé à quelques voix près à la censure.
  • Place, désormais, aux débats parlementaires sur le budget, qui débuteront lundi.
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Lecornu II : le nouveau gouvernement à l’épreuve du budget

Minute par minuteBUDGET DE LA SECU13:22

Le syndicat patronal de l’industrie pharmaceutique (Leem) proteste vendredi contre le projet de budget de la Sécu 2026, appelant le gouvernement à ne pas faire du médicament une « variable d’ajustement budgétaire ».

Trois mesures du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 concentrent l’ire du secteur: la réforme proposée de l’accès précoce aux médicaments innovants, une modification de la fiscalité et l’expérimentation d’un référencement de certains médicaments.

MOSCOVICI APPELLE AU RESPECT D' »UN CERTAIN ÉQUILIBRE » DES FINANCES PUBLIQUES10:14

Le Premier président de la Cour des comptes a appelé vendredi à « respecter un certain équilibre » des finances publiques, à la veille des débats parlementaires. « Nous sommes dans le moment le plus parlementaire de la Vᵉ », a-t-il estimé sur TF1, évoquant « même un petit risque de régime d’assemblée ».

PolitiquePublié aujourd’hui à 9h57STEPHANIE RIST09:30

La nouvelle ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a assuré vendredi que les mesures prévues dans le budget seraient débattues et que son travail serait de « protéger les plus fragiles ». « Dans le texte qui est proposé au Parlement, il y a une augmentation des franchises médicales qui sont plafonnées, c’est-à-dire effectivement une augmentation du reste à charge pour les patients », a reconnu la ministre, médecin rhumatologue de profession, interrogée sur France 2. 

« Il faut savoir (…) que les patients les plus fragiles, les femmes enceintes, les jeunes, ceux qui ont la contribution solidaire, n’ont pas à payer ces franchises », a-t-elle fait valoir lors de sa première prise de parole depuis sa nomination. « Mon travail de ministre de la Santé (…) va être de protéger les plus fragiles », a-t-elle insisté.

Interrogée sur une mesure du projet de loi de Finances qui envisage de revoir les critères d’admission en ALD, elle a répondu que « si on protège bien les gens avant, si on fait de la prévention, il y aura moins de personnes qui (iront) en ALD. Tout ça va être discuté au parlement ». 

PIERRE MOSCOVICI07:48

« On n’en a pas fini avec la question du financement des retraites », a déclaré ce vendredi le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici. « Là, il y a une décision politique qui a été prise, avec un impact financier limité sans doute mais pas négligeable si on prend le chiffre du gouvernement et puis une question de moyen terme qui est devant nous », a-t-il poursuivi, soulignant qu' »après 2027 la question se reposera ».

« Entre 2,2 et 3,5 (milliards d’euros), je fais plutôt confiance au gouvernement », a-t-il déclaré au sujet du coût de la suspension de la réforme des retraites. 

PIERRE MOSCOVICI07:41

« C’est plutôt une bonne nouvelle d’avoir un gouvernement et de savoir qu’il y a un budget qui a été déposé à peu près dans les temps », a déclaré ce vendredi le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, soulignant  que « ça donne 70 jours au Parlement pour l’examiner. » 

« La France a besoin d’un budget pour 2026 et il est mieux qu’il ne soit pas exécuté par ordonnance, etc, bref que la démocratie puisse jouer son rôle », a-t-il poursuivi. « Maintenant au travail, ça ne va pas être simple », a-t-il ajouté, précisant qu' »il y a une réalité, c’est que nos finances publiques sont extrêmement dégradées ». Et d’insister : « nous avons le déficit le plus élevé de la zone euro ».

« Vous avez un budget qui est très particulier, parce que vous n’avez plus de 49.3 qui permet de réguler et d’arrêter à un moment donné les compteurs, et vous n’avez pas de majorité donc à un moment donné il y a peut-être un petit côté ball-trap, on va lancer des balles et on va voir ce qui retombe », a-t-il détaillé. Et d’insister : « c’est très particulier, vous êtes dans le moment le plus parlementaire de la Ve République avec un petit risque de régime d’Assemblée donc il va falloir que chacun se maitrise ». 

📺PIERRE MOSCOVICI07:20

Le président  de la Cour des comptes est l’invité de TF1 ce matin.

EDOUARD PHILIPPE07:09

Le départ anticipé d’Emmanuel Macron est « la seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois » de « crise » politique, a réaffirmé jeudi Édouard Philippe, partisan d’une démission du chef de l’État après l’adoption du budget.

« Je n’ai pas pris cette position parce que je pensais que je serais populaire ou parce que j’espérais convaincre le président. Le président, il a envie d’aller au terme de son mandat, et je peux le comprendre. Je l’ai dit parce que c’est la seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois d’indétermination et de crise, qui se terminera mal, je le crains », a déclaré l’ancien Premier ministre sur France 2.

BONJOUR07:06

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la situation politique après la nomination du gouvernement Lecornu II qui a échappé à quelques voix près jeudi à la censure. Retrouvez ici les étapes marquantes autour de cette actualité, alors que les débats budgétaires vont pouvoir commencer à l’Assemblée dès la semaine prochaine. 

Sébastien Lecornu a échappé à quelques voix près à la censure, jeudi 16 octobre. LFI, le groupe des communistes et ultra-marins, les écologistes et l’extrême droite ont approuvé à quelques exceptions près le texte de La France insoumise, Les Républicains et surtout le PS faisant le choix inverse. Une deuxième motion déposée par le Rassemblement national n’a elle réuni que 144 voix. À la tribune, le député socialiste Laurent Baumel a défendu la position de son groupe, avertissant qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’un pacte de non-censure » pour l’avenir.

Sébastien Lecornu, qui a quitté à pied l’Assemblée après le vote, suivi par plusieurs caméras, a sobrement pris acte du vote de non-censure. Il s’est dit « au travail », satisfait que « les débats puissent démarrer » mais admettant que la situation restait « difficile ». 

Chez les socialistes, sept voix ont fait défaut, principalement parmi les députés ultra-marins, dont certains avaient reproché mercredi au gouvernement « son désamour à l’égard des territoires d’outre-mer ». Les LR ont eux décidé très majoritairement de ne pas censurer « au nom de l’intérêt national de doter la France d’un budget » malgré des « désaccords importants », selon leur orateur Jean-Didier Berger. Ils se sont conformés à la ligne édictée par leur chef,

Les débats autour du budget présenté mardi en Conseil des ministres, qui prévoit un effort d’une trentaine de milliards d’euros, vont enfin commencer à l’Assemblée la semaine prochaine. La commission des Finances s’emparera lundi du projet de loi de finances pour une arrivée prévue dans l’hémicycle vendredi.

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Jeudi soir, sur France 2, dix jours après avoir demandé la démission programmée d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe a réitéré ses propos. Une élection présidentielle anticipée est selon lui « la seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois d’indétermination et de crise », a affirmé l’ex-Premier ministre.

La rédaction de TF1info