On ne les y reprendra plus. La dissolution de l’été 2024 a sonné, pour Reconquête !, le temps des disettes. Siphonné par son adversaire héréditaire, le Rassemblement national, aux européennes, il le fut, ensuite, par ses propres ouailles aux législatives : sa tête de liste aux Marion Maréchal, les eurodéputés Nicolas Bay, Guillaume Peltier et Laurent Trochu, embarqués dans l’engrenage de l’union des droites avec leur grand frère nationaliste et dont les départs ont charrié ceux de nombre de cadres zemmouristes locaux.
Le polémiste et sa conseillère Sarah Knafo n’ont, eux, pas convolé avec Marine Le Pen, Jordan Bardella et Éric Ciotti l’an dernier. Investissant, en catastrophe, 330 candidats et contraints d’en laisser 247 vacantes. Plus question, désormais, de se laisser prendre de court. Selon les informations de « Paris Match », voilà dix jours que Reconquête ! a parachevé sa quête de prétendants. La liste des 577 candidats est d’ores et déjà arrêtée, ainsi que celles de leurs suppléants et mandataires financiers, livre-t-on en haut lieu.
Zemmour et Knafo pas candidats
Parmi eux, Hilaire Bouyé, nouveau président de Génération Zemmour et candidat malheureux dans la deuxième circonscription de Paris, lors de la législative partielle qui l’opposa à Thierry Mariani et Michel Barnier. Éric Zemmour, lui, n’ira pas relever le gant : « C’est une figure nationale, engagée sur des échéances nationales, occupé par la sortie de son livre et de sa série sur Canal+. Il mène le comba…