Des buts, du spectacle, de l’intensité, une justesse technique rarement observée dans l’élite du football français. Ce PSG-Strasbourg (3-3) ouvrant le bal de la 8e journée de Ligue 1 a clairement répondu aux attentes des amoureux du ballon rond. Avec une moyenne d’âge de 22 ans et 78 jours au coup d’envoi, soit la deuxième plus basse depuis 1947/48, les 22 acteurs titularisés au Parc des Princes ont rappelé au monde entier que le championnat de France restait plus que jamais compétitif.
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Zabarnyi a souffert face à Panichelli
Oui mais voilà, si certaines individualités (Barco, Panichelli, Barcola, Zaïre-Emery) sont clairement sorties du lot, d’autres sont totalement passées au travers, à l’instar d’Illia Zabarnyi et Lucas Beraldo. Alignés dans l’axe de la défense parisienne, les deux défenseurs centraux sont complétement passés à côté de leur match. Pris dans les airs sur l’égalisation strasbourgeoise signée Joaquín Panichelli (26e), l’international ukrainien (53 sélections, 3 buts) a fait preuve d’une inquiétante fragilité.
Peu aidé par Senny Mayulu, titularisé dans un rôle inédit de latéral droit, le numéro 6 francilien a vécu un véritable calvaire face aux attaquants alsaciens. Souvent dominé dans le duel, gêné par la vivacité des offensifs du RCSA et trop lent dans ses déplacements, le droitier d’1m89 se faisait encore enrhumer sur le troisième but des visiteurs. Sorti au devant de Diego Moreira après une relance maladroite de son compère de défense, le natif de Kiev laissait Panichelli filer dans son dos et ne pouvait que constater les dégâts (49e).
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Beraldo encore trop friable
En grande souffrance, la recrue estivale des champions d’Europe en titre, créditée d’un 3 par la rédaction FM, profitait finalement de l’entrée en jeu de Willian Pacho pour retrouver une certaine tranquillité. Un match à oublier, tout comme celui de son compère de défense, Lucas Beraldo. D’abord largué dans le duel devant Panichelli (10e), le Brésilien a trop souvent failli dans cette rencontre, notamment face à la vivacité d’Enciso (32e). Peu rassurant, il commettait même l’irréparable sur le troisième but des Alsaciens.
Coupable d’une remise maladroite sur Moreira, il permettait aux visiteurs de faire le break (49e). Une bévue finalement rattrapée par les réalisations de Gonçalo Ramos, sur penalty, et Senny Mayulu, en fin de match, mais qui ne fera toutefois pas oublier la fragilité défensive des Parisiens ce vendredi soir. «C’est vrai qu’en deuxième mi-temps, on ne doit pas prendre ce but», avouait d’ailleurs Lucas Hernandez, lui aussi décevant, au micro de Ligue1+.
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Et d’ajouter : «on prend des buts que normalement, on ne doit pas prendre, on doit être plus solide que ça. Si on veut lutter pour ce championnat, il faut parfois être un peu plus agressif. Mais, voilà, c’est le foot, ils ont fait un bon match. Malheureusement, on a accroché que le nul, mais on voulait la victoire bien sûr». Plombé par sa défense, le Paris Saint-Germain, encore provisoirement leader du championnat de France, devra désormais espérer des faux-pas de l’OM et l’OL pour conserver la tête. Une chose est sûre, Marquinhos et Willian Pacho n’ont, pour l’heure, pas de soucis à se faire…
Pub. le 17/10/2025 23:32
– MAJ le 17/10/2025 23:41