Par
Thomas Savalle
Publié le
17 oct. 2025 à 18h52
Une vieille Renault 18 a été découverte, samedi 11 octobre 2025, dans l’étang de Dick à Pleurtuit, près de Saint-Malo et Dinard (Ille-et-Vilaine). Elle appartenait à Alain Rollier, père de trois enfants. Ils sont âgés aujourd’hui de 51, 52 et 53 ans. Le véhicule se trouvait sous l’eau depuis une trentaine d’années.
Des ossements retrouvés
Un seul petit chemin pentu permet d’accéder en voiture à ce bassin qui a été vidé en août dernier.
« On n’a rien vu », s’étonne un pêcheur amateur qui a participé à évacuer les poissons. Depuis deux mois, il ne reste que la vase ici. C’est une brigade spécialisée dans les recherches subaquatiques des Côtes-d’Armor qui a été chargée de sortir le véhicule. Des ossements auraient été retrouvés dans la Renault.
« La gendarmerie m’a contacté »
« J’ai appris ça hier. La gendarmerie m’a contactée pour me prévenir que le véhicule appartenait bien à mon père », explique Corinne Rollier, la fille de l’homme disparu depuis trois décennies. « Dans trois jours, il aurait fêté ses 74 printemps, c’est bouleversant. »
« Je lui ai dit qu’il allait être grand-père »
« La dernière fois que je l’ai vu, je lui ai dit qu’il allait être grand-père », explique sa fille. Sa famille l’a perdu de vue le 14 juin 1993. Alain Rollier vivait avec sa mère à Pleurtuit depuis son divorce en 1984. Boucher de formation, il a travaillé notamment à l’Intermarché de La Découverte et à Bellevue à Saint-Malo.
Alain Rollier ©Photo fournie au Pays Malouin« Il chassait et adorait la pêche »
Il chassait et adorait la pêche. Il allait très régulièrement à l’étang où sa voiture a été retrouvée. Pour sa fille, il n’a pas pu se suicider. « On ne connaît pas les circonstances de sa mort. Pour moi, ma grand-mère est partie avec le secret. »
Corinne Rollier qui a travaillé dans la police nationale a essayé de percer ce mystère douloureux. Mais elle n’a rien trouvé.
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L’enquête de la gendarmerie se poursuit pour confirmer son identité et comprendre les circonstances du décès. Quoi qu’il arrive, « ce ne sera pas un deuil commun », conclut Corinne Rollier.
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