DÉCRYPTAGE – Déjà en rivalité avec Booking ou les influenceurs voyage, les leaders du marché ont adapté leur offre éditoriale, sur le papier comme sur le web.
La plupart d’entre eux sont nés dans les années 1970, avec l’essor des « vols charters » et des hippies globe-trotteurs. La révolution internet n’a pas remis en cause l’existence des guides de voyage, qui figurent toujours en bonne place sur les étals des libraires. Mais, derrière cette résistance de façade, le marché est à la peine. Malgré le retour en force du tourisme après la pandémie de Covid-19, le rayon « voyage » décline chaque année : entre 2015 et 2024, les ventes des Routard, Guides Michelin, Petit Futé, et autres Lonely Planet ont plongé de 30 %, selon GfK. Il s’en vend un peu plus de 4 millions chaque année, contre 6,3 millions il y a dix ans.
Certes, le besoin de bons plans n’a pas disparu, d’autant que les Français sont plus nombreux que jamais à voyager. Mais, entre les classements de Tripadvisor et de Booking, les publications Instagram et YouTube des influenceurs « voyage » et autres contenus spécialisés, les touristes ont l’embarras du choix pour préparer…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous