C’est Kherbache Kemissi, coordinateur de la manifestation, qui s’est chargé de rappeler à la cinquantaine de personnes présentes l’atrocité du massacre du 17 octobre 1961, à Paris, la sanglante répression d’une manifestation pro-FLN par la police française fait plusieurs centaines de blessés et jusqu’à 200 morts.
« Aux martyrs, votre lutte n’aura pas été vaine. Ni le mensonge, ni le silence ne pourront l’effacer », conclut l’orateur avant que la maire Jeanne Barseghian et le représentant du consulat d’Algérie ne dépose une gerbe et observe une minute de silence conclue par une courte prière.
Depuis l’inauguration de la place par Roland Ries en 2013 , « c’est la première fois que le maire de Strasbourg assiste à la cérémonie, apprécie Kherbache Kemissi. C’est un signe fort pour la communauté. Dans la continuité de la reconnaissance de ce massacre. »
« En tant qu’élue, c’était important pour moi d’être là. Je sais qu’il y a deux commémorations simultanées [l’autre se tenait place du Corbeau, NDLR]. Mais l’essentiel c’est faire ce devoir de mémoire, qui a été si long à enclencher », conclut Jeanne Barseghian.