En septembre, Lily s’est envolée pour New York pour suivre des cours à l’American Ballet Theatre Jacqueline Kennedy Onassis School, une école de danse classique parmi les plus reconnues au monde.

« Bien dans ses baskets… Enfin dans ses pointes ! », sourit Stéphanie Frediani, la mère de Lily. À seulement 14 ans, sa fille vient d’intégrer l’une des académies de danses les plus prestigieuses au monde : l’American Ballet Theatre Jacqueline Kennedy Onassis School (JKO School) située à New York, aux États-Unis. Passionnée depuis son premier cours à l’âge de 4 ans, la jeune fille dispose aujourd’hui d’un palmarès impressionnant. Une aventure qui a débuté à Mauguio.

« Entre l’école et la danse, il a fallu faire un choix »

« J’ai commencé la danse classique à l’école des Espoirs de la danse. J’ai tout de suite eu envie d’être danseuse professionnelle plus tard », se souvient Lily. Au fil des ans, la directrice de l’école, Marie-Line Samson la prend sous son aile et la forme pour les concours. « C’est elle qui lui a fait aimer la danse », affirme Stéphanie Frediani.

Mais dès le début de son adolescence, un choix s’impose. « Les entraînements lui prenaient de plus en plus de temps. Elle rentrait tard le soir à la maison. Entre l’école et la danse, il a fallu faire un choix. » La jeune fille est alors scolarisée au Cned, le Centre national d’enseignement à distance. Elle intègre, dès ses 12 ans, l’Académie de danse Carole Massoutié à Toulouse. « Le système du Cned demande une plus grande autonomie dans l’apprentissage mais cela ne l’a pas empêché de performer en obtenant une mention Très bien au brevet des collèges », souligne fièrement sa mère.

Paris, Londres, Monaco, Amsterdam et maintenant New York

Après deux ans de formation à Toulouse et plusieurs stages dans de prestigieux instituts et écoles de danse à Londres, Paris, Amsterdam ou Monaco, Lily auditionne en vidéo pour entrer à la JKO School de New York. « J’ai pleuré quand j’ai su que j’étais prise. C’est l’une des plus reconnues au monde. » Avec 20 à 23 heures de pratique par semaine, ses cours au Cned et ses entraînements pour « développer sa musculature », Lily espère bien atteindre son rêve ultime : « Intégrer un corps de ballet, devenir danseuse étoile (le plus haut degré dans la hiérarchie d’une compagnie, NDLR) puis devenir professeure ».

Pour Stéphanie Frediani, le parcours de Lily est une véritable fierté. « Dès ses premiers concours, elle s’est révélée sur scène. En l’inscrivant quand elle avait 4 ans, je ne m’attendais sûrement pas à ce que cette passion prenne une telle ampleur. Je suis fière de Lily, qu’elle ait intégré cette école ou non. C’est une superbe opportunité qui lui permettra d’affiner ses objectifs. »

Bientôt une performance au Lincoln Center

Au fil des semaines, la jeune danseuse découvre les méthodes d’apprentissage américaines. « La pédagogie est vraiment différente ici, explique-t-elle. On est plus dans la performance que dans la perfection du geste. » « Les professeurs sont très bienveillants, complète sa mère. Ils veulent que l’enfant ose et s’engage tout en étant très attentifs à sa santé. Lily a déjà consulté un kiné, un nutritionniste, une assistante sociale, etc. Tout est fait pour que les danseurs soient dans un bon état d’esprit pour pouvoir performer. »

Habituée des concours et des récompenses prestigieuses, la jeune fille prépare une performance en groupe au Lincoln Center for the performing arts, le célèbre centre culturel. « Ça fait peur mais c’est du bon stress. J’aime monter sur scène, c’est pour ça que je danse. On sera devant tous les professionnels qui viennent voir l’évolution de l’école mais aussi les parents. » Stéphanie Frediani a elle-même acheté son billet, impatiente de découvrir sa fille fouler les planches de cette prestigieuse scène new-yorkaise, avant de, peut-être, la voir récompensée du titre de danseuse étoile d’ici quelques années.