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Rédaction Paris

Publié le

19 oct. 2025 à 16h02

Première bonne nouvelle dans l’affaire du vol digne d’une scène de film qui a eu lieu ce matin du dimanche 18 octobre au musée du Louvre, en plein Paris. L’un des bijoux « d’une valeur inestimable » qui avaient été dérobés a pu être retrouvé, a annoncé à la mi-journée la ministre de la Culture Rachida Dati. Sans préciser de quel type de bijou il s’agissait, la ministre a expliqué que cette pièce du butin des voleurs a été récupérée par les enquêteurs « aux abords » du musée et qu’elle est actuellement « en cours d’évaluation ».

« Une vraie valeur patrimoniale »

Ce dimanche matin, les cambrioleurs se sont introduits au niveau 1 du musée en utilisant une camionnette équipée d’un monte-charge. Ils ont ensuite brisé une fenêtre à l’aide de disqueuses avant de pénétrer dans la galerie d’Apollon, un espace où sont notamment conservés les joyaux de la Couronne française ainsi que des pièces ayant appartenu à Napoléon et à l’impératrice Eugénie.

Plusieurs médias affirment d’ailleurs que c’est la couronne d’Eugénie, couverte de milliers de pierres précieuses, qui a été retrouvée aux abords du musée et qu’elle est endommagée. La liste des différentes pièces volées n’a pas encore été communiquée mais en plus de qualifier leur valeur d’« inestimable », le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a expliqué qu’elles avaient « une vraie valeur patrimoniale ».

L’enquête a été confiée à la brigade de représentation du banditisme et le ministre dit avoir « bon espoir » que soient « très rapidement » retrouvés à la fois les bijoux et les « trois ou quatre suspects », qui ont pris la fuite sur des scooters puissants de type Tmax, après « presque quatre minutes » sur place selon la ministre de la Culture Rachida Dati. Selon Laurent Nuñez, il s’agit de malfaiteurs « chevronnés » qui pourraient être « étrangers ». Un scooter a été retrouvé après leur fuite.

Le Louvre fermé ce dimanche

Sur X, le musée, qui a accueilli près de 9 millions de visiteurs en 2024, dont 80 % d’étrangers, a annoncé sa fermeture dimanche pour « raisons exceptionnelles ». Sa direction a précisé à l’AFP vouloir ainsi « préserver les traces et indices pour l’enquête ».

Interrogé sur de possibles failles dans le dispositif de surveillance, le ministre de l’Intérieur a expliqué que Le Louvre bénéficiait d’un dispositif de sécurité important tout en relevant que la sécurité des musées français était fragile. « On sait très bien qu’il y a une grande vulnérabilité dans les musées français », a-t-il déclaré, rappelant qu’un « plan de sécurité » récemment lancé par le ministère de la Culture « n’épargnait pas » le musée du Louvre. Des propos qui font écho à plusieurs cambriolages qui ont récemment visé des musées en France, en septembre à Limoges et au Muséum d’Histoire naturelle de Paris, ainsi qu’en novembre 2024 au musée parisien Cognacq-Jay.

Avec AFP.

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