Alors que Charles Leclerc a signé le troisième temps et Lewis Hamilton le cinquième des qualifications ce samedi à Austin, Frédéric Vasseur ne pouvait pas s’empêcher de nourrir quelques regrets. Il faut dire que les six petits millièmes séparant le Monégasque de la deuxième place de Lando Norris sur la grille ne paraissent pas être un gouffre infranchissable.

Au micro de Canal+, quand il lui a été demandé s’il était satisfait du résultat d’ensemble de ce samedi, après des qualifs sprint très compliquées vendredi, Vasseur a répondu : « Oui et non. Oui parce que c’est sûr qu’on revient, qu’on est mieux que les dernières courses et ça, ça fait plaisir. Non parce que j’ai un peu le sentiment qu’on aurait pu faire mieux aujourd’hui quoi, que ce n’est pas passé loin. Maintenant, la course est longue. L’année dernière, on partait troisième et cinquième et on a fait premier et deuxième, donc tout est possible demain. Mais, oui, un petit goût d’inachevé quand même. »

« Pourquoi on peut faire mieux ? Oh, parce que je pense qu’on a toujours un rythme qui est un petit peu meilleur en course qu’en qualifs, qu’on [travaille] plutôt en direction de la course, que ça va nous aider demain. Après, ce n’est pas donné non plus, parce que je pense qu’il y a six-sept voitures qui marchent et on a vu ce matin [lors du sprint] que, dès qu’on est derrière quelqu’un, c’est très, très dur de doubler. C’est sûr que demain à la stratégie, on aura une occasion de jouer quelque chose au moment du pitstop, mais c’est quand même difficile. »

Charles Leclerc (Ferrari)

Charles Leclerc (Ferrari)

Photo de: Zak Mauger / LAT Images via Getty Images

Un an après un doublé signé en course au Grand Prix des États-Unis et une lutte jusqu’au bout pour le championnat constructeurs, la mise en perspective du bilan de 2025 jusqu’ici laisse forcément un goût amer puisque Ferrari n’a encore signé aucune victoire dans une saison qui a déjà vu McLaren, Red Bull et Mercedes s’imposer au moins à deux reprises. 

Sur ce plan, même s’il a été vite assumé par la Scuderia que le travail avait rapidement été dirigé vers 2026 au vu d’un début de saison ne répondant pas aux attentes, Vasseur nourrit aussi là aussi un petit regret : celui de n’avoir, selon ses propres mots, pas bien estimé l’aspect « psychologique » d’avoir à disputer les trois quarts de la saison sans véritablement développer sa monoplace.

Quand il lui est demandé quelles cases il restait à cocher pour son équipe d’ici la fin de l’année, Vasseur a ainsi répondu : « Il faudrait en gagner une pour finir la saison, mais surtout finir deuxième au championnat [constructeurs], même si Mercedes a un peu d’avance. »

« Après, la situation est un peu frustrante parce qu’on a arrêté le développement de la voiture actuelle très tôt et on a peut-être un peu sous-estimé – j’ai un peu sous-estimé – le côté psychologique de ça, de faire 17 courses sans développement. Ça pèse un peu pour l’équipe, pour tout le monde ici et ce résultat aujourd’hui c’est bien, parce que ça nous remet un petit coup de boost. »

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