Par Amel Sayad

Le 19 octobre 2025 à 22h43

GALA Prince Andrew : ce qu'il faut connaître

Coup de tonnerre à Buckingham. Déjà écarté de la vie publique depuis 2019, le prince Andrew a annoncé renoncer à ses derniers titres royaux, dont celui de duc d’York. Une décision radicale, prise avec l’accord du roi Charles III, mais un détail change tout.

Le couperet est tombé. Ce vendredi 17 octobre, le prince Andrew a confirmé, via un communiqué relayé par l’experte royale Roya Nikkhah, qu’il renonçait à ses titres et à ses honneurs royaux, dont celui de duc d’York, reçu en 1986 des mains de sa mère, la reine Elizabeth II. Dans son texte, le frère cadet de Charles III explique avoir pris cette décision « après discussion avec le roi et ma famille immédiate et élargie ». Il reconnaît que « les accusations persistantes à [son] encontre détournent l’attention du travail de Sa Majesté et de la famille royale ». Le prince, déjà éloigné des fonctions officielles de la Couronne depuis novembre 2019, précise vouloir « faire passer [son] devoir envers [sa] famille et [son] pays en premier ». Il ajoute : « Je maintiens ma décision prise il y a cinq ans de me retirer de la vie publique. Avec l’accord de Sa Majesté, je n’utiliserai plus mon titre ni les honneurs qui m’ont été conférés . Comme je l’ai déjà dit, je nie vigoureusement les accusations portées contre moi. »

Une annonce lourde de sens pour celui qui avait déjà perdu, en 2022, l’ensemble de ses titres militaires et patronages royaux, dans la foulée de l’affaire Epstein. Concrètement, le prince Andrew n’est donc plus duc d’York, ni membre de l’Ordre de la Jarretière, la plus haute distinction de la monarchie britannique. Mais un titre, lui, ne lui sera jamais retiré : celui de prince. En tant que fils de la défunte reine Elizabeth II, il le conserve à vie, même s’il n’a plus aucune activité officielle au sein de la famille royale.

PHOTOS – Prince Andrew : retour sur son évolution physique


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Une descente sans fin pour le fils d’Elizabeth II

Depuis son retrait de la vie publique en 2019, à la suite de son entretien désastreux sur la BBC, le fils d’Elizabeth II n’a cessé d’être mêlé au scandale. Accusé d’avoir entretenu des liens étroits avec Jeffrey Epstein, financier condamné pour trafic sexuel puis décédé en prison, il a également été cité dans plusieurs affaires embarrassantes, notamment son implication supposée avec un espion chinois et des transactions financières douteuses. Ce dernier élément a d’ailleurs été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour le roi Charles III.

Cette nouvelle annonce intervient alors que la tension ne retombe pas autour du duc déchu. Dans les prochains jours, la publication posthume des mémoires de Virginia Giuffre, la jeune femme qui l’accusait d’agression sexuelle avant leur accord à l’amiable en 2022, pourrait relancer l’affaire. D’autant plus qu’elle s’est ôté la vie cette année, à l’âge de 41 ans. Désormais privé de toute reconnaissance officielle, Andrew continuera de résider au Royal Lodge, à Windsor, où il vit toujours avec son ex-épouse Sarah Ferguson. Une existence recluse pour celui qu’on appelait autrefois le fils préféré de la reine.

Article écrit avec la collaboration de 6Médias