CONTRE-POINT – Là où Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu, les ministres et les députés qui les soutiennent ou les épargnent ne se soucient que de stabilité politique, les acteurs économiques et financiers redoutent un surcroît d’instabilité budgétaire.
C’est le nouveau mantra de la vie politique française : la « stabilité ». Depuis qu’ils ont permis à Sébastien Lecornu d’échapper à la censure – et qu’ils ont évité pour eux-mêmes un retour devant les électeurs -, députés socialistes, centristes et Républicains sont soulagés. Avec la bonne conscience d’appartenir à un « arc républicain » dont ils ont eux-mêmes défini le périmètre, ils s’enorgueillissent d’avoir garanti la « stabilité politique » du pays. Pour les députés de l’ex-majorité macroniste et ceux du groupe de Laurent Wauquiez, avoir concédé au PS la « suspension » de la réforme des retraites ne serait donc qu’un moindre mal, puisque le prix de la censure – l’absence de budget voté – aurait été plus élevé que le manque à gagner sur les retraites. « La nécessité de stabilité est devenue supérieure au coût du compromis », prétend dans Le Parisien la porte-parole du gouvernement, Maud Brégeon.
La dégradation de la note de la France par l’agence S&P vient…
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