Claude Maurer,
Strasbourg :
« Suite aux articles concernant l’ouverture de la clinique Europsy, projet d’accueil d’adolescents en clinique privée à Schiltigheim , il me paraît bon de préciser quelques points.
Le nombre de lits d’hospitalisation à Strasbourg est très insuffisant (12 lits pendant plus de 20 ans). Ceci est à comparer aux villes de même taille.
Même si la volonté d’offrir plus de places et de se moderniser a été présente, rien n’a été finalisé au sein des HUS, malgré plusieurs projets.
Pendant ces années où les lits manquaient, la durée moyenne de séjour des jeunes était très largement supérieure à toutes les autres unités analogues du pays. Trois semaines maximum ailleurs, quelques mois le plus souvent à Strasbourg. Ce qui ne facilitait pas, évidemment, le turn-over nécessaire pour accueillir le plus grand nombre de jeunes en difficulté. Nous savons aussi que les hospitalisations longues ne sont pas plus efficaces.
Le service hospitalier public doit prendre en compte la souffrance des ados, c’est évident, mais pourquoi favoriser un projet privé, via des fonds publics ?
Qu’en sera-t-il des jeunes en grande souffrance, les plus sévèrement touchés, quand on sait que dans le privé, la rentabilité est un facteur déterminant, une « sélection » des ados y étant de coutume et y sera probablement faite ?
Il me paraît essentiel dans ces conditions, de maintenir, moderniser et augmenter l’offre publique. »
Un hommage au personnel médical du NHC
Olga Nuss, 93 ans,
Strasbourg :
« À vous, les infirmiers et infirmières, je viens de passer 24 h aux urgences à l’hôpital des Strasbourg.
Il faut l’avoir vécu pour comprendre la vie de nos infirmiers et infirmières ; lorsqu’ils prennent leur service le matin, tout propres, souriants et beaux. Et là, commence le travail… Pas une minute à perdre, ils courent, ils courent d’un patient à l’autre, toute la journée. Quand arrive le soir, là, il faut voir la jolie infirmière du matin, presque défigurée pour avoir tellement donné aux malades.
Un tout grand merci à vous tous. »
Rendre à César…
Andrée Munchenbach-Keller, ancienne conseillère municipale et élue départementale de Schiltigheim :
« Membre de l’association des Riverains du Dinghof, je me félicite du succès de la Journée du patrimoine sur le terrain du Dinghof de Schiltigheim. Je rappelle cependant que la préservation de la maison du XVIIe siècle s’est faite envers et contre la municipalité actuelle, grâce uniquement à une mobilisation citoyenne opiniâtre.
En effet, devant les tribunaux, la maire Danielle Dambach, en continuité avec son prédécesseur, Jean-Marie Kutner, s’était rangée du côté des promoteurs et opposée à l’association des riverains.
De fait, elle avait plaidé, via les avocats payés par l’impôt des Schilikois, en faveur d’une opération immobilière qui aurait définitivement dénaturé le site et achevé de gommer son histoire.
Heureusement la justice a tranché en faveur du patrimoine et de l’intérêt général !
Je déplore que madame Dambach n’ait pas fait amende honorable, notamment en répondant aux sollicitations de l’association et en prenant sa part des frais de procédure engagés par celle-ci.
Ces frais auraient été évités si la maire avait plus précocement admis la valeur patrimoniale et l’intérêt collectif du Dinghof…
Désormais, elle et son équipe récoltent un fruit politique au goût amer et des lauriers bien mal acquis. »
Circuler à Strasbourg… mission impossible
Patrick Munch,
Lingolsheim :
« La Vigie totalement déréglée par des feux tricolores, au lieu de 5 minutes pour le passage ; 15 à 20 minutes sont nécessaires pour rejoindre l’autoroute direction Strasbourg ; rue de Vienne, quatre feux tricolores sur 200 mètres sans aucune synchronisation, 15 minutes pour effectuer les 200 mètres et cerise sur le gâteau l’autre matin, un nouveau feu actif rue de l’Hôpital, 20 minutes pour effectuer 200 mètres…
Votre recherche “d’écœurement” à prendre la voiture a réussi, vous y êtes arrivé,
mais en même temps vous créez d’importantes pollutions… Vivement le changement à Strasbourg… »