DÉCRYPTAGE – Appelée à coordonner le cadre de ces expulsions, la Commission européenne a pris des «contacts préliminaires» avec le régime des talibans.

Les réfugiés afghans ne sont plus les bienvenus en Europe, malgré les multiples atteintes aux droits de l’homme du régime des talibans. Dans une lettre adressée le 16 octobre au commissaire européen aux Migrations, Magnus Brunner, les ministres de l’intérieur de vingt pays de l’Union réclament «une réponse cohérente et collective» au «problème commun» de «l’organisation des retours volontaires et forcés vers l’Afghanistan» de migrants venus de ce pays qui n’auraient pas obtenu le droit d’asile. Les signataires, emmenés par la Belgique, comptent aussi l’Allemagne et l’Autriche, également très mobilisées sur cette question. La France n’en fait pas partie, de même que le Danemark, pourtant l’un des pays les plus durs sur l’immigration.

La Commission européenne a affirmé lundi être en liaison avec les États membres sur ce sujet et avoir entrepris voici quelques mois des «contacts exploratoires au niveau technique avec les autorités de facto au pouvoir en Afghanistan» depuis 2021. Une stratégie…

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Le Figaro

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