Par
Anthony Soudani
Publié le
20 oct. 2025 à 18h52
C’est un véritable choc ce lundi 20 octobre pour les habitants du 245 rue André-Philip, dans le 3e arrondissement de Lyon. Un incendie a fait quatre morts dans les caves de l’immeuble. Les victimes intoxiquées par les fumées n’ont pas pu être ranimées par les secours. Nous en savons plus sur le contexte du drame et l’identité de ces quatre personnes.
Une plainte déposée contre les squatteurs
Selon les dernières informations, le sinistre s’est déclaré en pleine nuit vers 5h10 du matin, ce lundi, au sous-sol de cet immeuble de 10 étages. Il s’agit bien de squatteurs. La rédaction d’actu Lyon a la confirmation qu’une plainte en ligne a été déposée par les services du CCAS (Centre communal d’action sociale).
En effet, les victimes se trouvaient illégalement dans les caves partagées entre la Ville de Lyon, qui a un restaurant social au rez-de-chaussée, et ICF Habitat, le bailleur social des logements.
La pré-plainte s’est transformée en véritable dépôt de plainte en fin de semaine dernière, très certainement autour du jeudi 16 octobre. La préfecture du Rhône précise à actu Lyon n’avoir eu connaissance d’aucune procédure judiciaire pour demander l’expulsion.
Ce que l’on sait des quatre victimes
A priori, ces quatre personnes étaient là depuis plusieurs jours. Selon nos informations, il s’agit de deux femmes de nationalité française, âgées de 29 ans et 40 ans. Deux hommes étaient avec elles. Il pourrait s’agir d’Algériens en situation irrégulière, âgés d’environ 27 et 40 ans.
Les secours ont retrouvé les quatre personnes en arrêt cardio-respiratoire, à cause des fumées provoquées par l’incendie. Malgré leurs efforts, les équipes envoyées rapidement sur place n’ont pu sauver aucune victime.
Du côté des habitants, il n’y a pas eu de blessé. Le feu ne s’est pas propagé aux étages. Certains ont été confinés chez eux et d’autres évacués. Ces derniers ont tous pu rejoindre leur logement.
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Une enquête et des autopsies à venir
Concernant l’incendie, de premières pistes se dessinent au soir du drame. Des installations électriques suspectes, voire dangereuses, ont été constatées par les sapeurs-pompiers et les policiers dans les caves.
Une enquête pénale du chef d’homicide involontaire a été ouverte, précise le parquet à actu Lyon. « Les investigations ont été confiées aux services de la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) pour déterminer les circonstances et causes de cet incendie », indique la justice.
Les victimes ne présentant pas de brûlures apparentes, des autopsies des corps devraient être effectuées dès ce mardi 21 octobre.
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