Après la déflagration provoquée par la révélation par La Provence, au lendemain de sa désignation comme chef de file d’EELV aux municipales de mars 2026, de la comparution d’Hassen Hammou pour « corruption de mineur », le parti écologiste veut prendre son temps.
Mardi 14 octobre, le Marseillais de 36 ans avait été désigné à une large majorité des militants (55 %) pour conduire les discussions en vue d’une union dès le premier tour avec le Printemps marseillais. Le lendemain, La Provence révélait qu’il était convoqué le 13 novembre devant le tribunal correctionnel de Marseille pour « incitation d’un mineur par un majeur utilisant un moyen de communication électronique à commettre un acte de nature sexuelle ». Face à l’émoi suscité en interne par l’annonce de ce procès, dont l’imminence avait été tue par l’intéressé, Hassen Hammou avait alors annoncé, moins de 24 heures plus tard, son « retrait de (s)a fonction de chef de file jusqu’au délibéré ».
Vendredi 17 octobre, le bureau politique d’EELV a à son tour pris acte de cette mise en retrait et prononcé la « suspension temporaire » d’Hassen Hammou « jusqu’à la date du délibéré », précise le sénateur EELV Guy Benarroche, qui est en lien avec la t…