Par
Margot Fournie
Publié le
21 oct. 2025 à 7h08
Anne-Maud Palame est née sous X, le 20 septembre 1993, à l’hôpital La Grave de Toulouse. Adoptée à ses trois mois, elle grandit dans une famille aimante. Mais depuis ses 18 ans, elle cherche à retrouver ses parents biologiques. Une question de curiosité. Pour le moment, ses recherches sont restées vaines, malgré quelques indices.
Une lettre très douce aux archives
Ces indices, elle les a trouvés aux archives départementales. Là-bas, l’y attendait une lettre. Elle était de la main de Tatiana, peut-être un prénom fictif, sa mère biologique. Cette missive était très douce et contenait quelques informations.
« Mes parents étaient venus de Bretagne pour faire leurs études à Toulouse. Tatiana avait 19 ans. Elle mesurait 1m63, avait le teint clair, les yeux noisette et les cheveux châtains », confie Anne-Maud Palame.
Pour Antoine M., « mon père biologique, l’âge n’est pas mentionné, mais il avait des cheveux châtain foncé et bouclés, le teint clair et les yeux bleus. Il était grand et mince. Il était passionné de maquette et travaillait la nuit ».
« Elle m’a écrit que l’amour ne suffit pas »
En dehors de ces descriptions, Tatiana mentionnait qu’ils « avaient fait le choix de m’offrir une vie plus facile. Elle m’a écrit que l’amour ne suffit pas pour élever correctement une enfant et que je leur manquais. C’était une décision difficile pour eux », souffle Anne-Maud, en glissant qu’elle « valide totalement leur choix. Ils ont tout fait en pensant à moi. »
La lettre était accompagnée d’une gourmette en argent. Elle appartenait au grand-père d’Antoine.
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« Il portait les mêmes initiales que lui. C’est aussi pour que j’aie les mêmes initiales qu’ils m’ont appelée Anne-Maud », reprend la Toulousaine.
Des recherches sur Facebook
Après la découverte de la lettre et de son contenu, Anne-Maud Palame a fait des démarches administratives. Elle s’est rapprochée du Centre national pour l’accès aux origines personnelles. En vain.
Il y a quelques années, elle a repris les recherches via Facebook, après en avoir parlé avec son père. Elle a mis des annonces sur des groupes spécialisés comme « Je te recherche ». Elle révèle que « des centaines de personnes ont essayé » de l’aider.
Il y a eu 1 000 partages pour certains posts, mais pour le moment, je n’ai pas de pistes viables.
Anne-Maud Palame
« On m’a indiqué le magasin de maquettes au centre-ville de Toulouse, ajoute la trentenaire. « La personne sur place avait repris la boutique et elle ne savait rien ».
Une envie de lien et un intérêt médical
Pour autant, Anne-Maud tient à dire qu’elle est en paix avec cette situation.
Elle a entrepris ses recherches par curiosité et « depuis que j’ai des enfants, il y a aussi un intérêt médical. Ça peut créer des liens ».
Infos pratiques :
Si vous avez des informations, vous pouvez contacter Anne-Maud via Facebook sur son compte Michael Anne-Maud Palame ou par mail en cliquant ici.
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