McLaren n’apportera plus d’évolutions sur sa monoplace 2025 pour aider Oscar Piastri et Lando Norris dans leur course au titre mondial en F1. Dans le contexte d’une résurgence spectaculaire de Red Bull et Max Verstappen, Andrea Stella a malgré tout été rassuré par le rythme affiché par Norris au Grand Prix des États-Unis 2025.
La troisième victoire de Max Verstappen en quatre Grands Prix, le Néerlandais réalisant au passage un carton plein dans un week-end sprint lui ayant donc rapporté 33 points, a ramené le quadruple champion du monde à 40 points du leader du championnat, Oscar Piastri, à cinq épreuves de la fin de saison. Ce dernier comptait pourtant, au sortir du GP des Pays-Bas, 104 unités d’avance, mais une série de mauvaises performances et d’accidents ont fait fondre une partie du matelas qu’il possédait.
Pire encore pour McLaren, les performances de la Red Bull RB21 ont connu une soudaine amélioration à partir du GP d’Italie, à tel point qu’il est aujourd’hui possible de penser que, à la fois en qualifications et en course, c’est bien la monoplace autrichienne qui est la plus rapide du plateau. Si l’écurie dirigée par Laurent Mekies a poussé assez loin le développement, ce n’est pas le cas pour la structure basée à Woking qui l’a interrompu plus tôt dans l’année pour se tourner vers 2026.
Le directeur de McLaren, Andrea Stella, a confirmé au sortir de l’épreuve d’Austin qu’il n’y aurait plus de nouveautés lors des courses à venir pour ses pilotes. « Concernant de nouvelles évolutions, de nouvelles pièces, il n’y en aura pas pour le reste de la saison », a déclaré l’Italien dimanche soir devant les médias internationaux dont Motorsport.com.
Un rythme rassurant pour Norris
La lutte avec Charles Leclerc a empêché Lando Norris de déployer le véritable rythme de la McLaren.
Photo de: Clive Mason / Getty Images
Une situation logique du point de vue de l’écurie, mais qui pose forcément des questions à un moment où la dynamique est clairement en faveur de la concurrence. Toutefois, pour Stella, le GP des États-Unis a montré des signes rassurants : si Piastri a souffert toute l’épreuve d’un manque de confiance qui a entravé son rythme, Norris s’est de son côté montré plus à l’aise et a, selon son responsable, prouvé que, dans d’autres circonstances – sans son élimination dans le sprint et sans avoir été bloqué par Charles Leclerc au début de la course -, il aurait peut-être pu rivaliser avec Verstappen.
« Sur le plan de la tendance, la course d’aujourd’hui est relativement rassurante, car je pense que s’il n’avait pas dû batailler avec Charles, ce qui était certes un spectacle divertissant, Lando aurait eu le rythme nécessaire pour remporter la course », a déclaré Stella.
« Évidemment, il aurait dû gagner la position sur la piste, ce qui n’est jamais facile face à Max. Et avec un seul arrêt, nous n’aurions pas nécessairement eu beaucoup d’opportunités d’un point de vue stratégique. Mais en termes de performance, je pense que nous sommes rassurés quant au fait que le rythme était suffisant pour se battre pour la victoire. »
Stella ne manque aussi pas de rappeler que le double abandon des McLaren au départ du sprint de samedi a privé ses troupes de précieuses données afin de mieux régler la voiture dans un week-end condensé par le format. « Le fait de ne pas avoir disputé le sprint nous a un peu désavantagés en termes de réglages. Avec le recul, on peut déjà voir que nous aurions pu tirer davantage de performances de la voiture. »
Avec Filip Cleeren et Ronald Vording
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