Par

Aurélien Delavaud

Publié le

21 oct. 2025 à 23h08

Faut-il rallumer l’éclairage public, la nuit ? Le débat fait rage, depuis des mois, un petit peu partout dans la Métropole Rouen Normandie, entre ceux qui veulent faire des économies d’énergie et ceux qui veulent lutter contre le sentiment d’insécurité. En janvier 2025, plusieurs communes ont fait la demande à la Métropole, qui gère cette compétence, de pouvoir rallumer les lampadaires sur leur territoire. C’est le cas de Saint-Aubin-lès-Elbeuf (Seine-Maritime)… Mais pas tous les soirs. 

Uniquement le week-end

Alors que certaines, comme Saint-Pierre-lès-Elbeuf, ont fait le choix d’un rallumage complet, d’autres ont choisi une solution intermédiaire. C’est donc le cas de Saint-Aubin-lès-Elbeuf qui, depuis le mercredi 8 octobre 2025, ne rallume que les vendredis et samedis soir.

Certes, l’éclairage public « permettra à chacune et chacun de se déplacer plus sereinement dans la ville, en voyant mieux les trottoirs, les passages piétons ou le mobilier urbain », comme l’indique la maire, Karine Bendjebara-Blais, dans un communiqué. Mais rallumer la lumière toute la nuit, ça représente une hausse significative de la facture d’électricité.

Un surcoût que la Métropole ne semble pas prête à prendre en charge toute seule. Alors, lors de réunions de travail avec les communes demandeuses, elle a demandé des concessions. Le lundi 29 septembre, le conseil métropolitain a validé ce nouveau plan.

Un équilibre pour ne pas trop dépenser

« Le choix d’un rallumage ciblé les vendredis et samedis soir répond aussi à un impératif d’équilibre », justifie l’élue. Une mesure qui permet à la Ville de ne pas débourser le moindre centime, puisque, dans ces conditions, la Métropole continuera à régler la facture.

« Ce choix nous permet donc d’agir de manière responsable, à la fois pour le confort des habitants et pour la maîtrise des dépenses publiques », apprécie Karine Bendjebara-Blais.

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