Quand une comètecomète croise la trajectoire de notre Terre, elle laisse sur son orbiteorbite des débris qui finissent en autant de météores dans notre ciel. Ce que l’on appelle communément, des pluies d’étoiles filantes. Et il en est justement une qui arrive à son maximum d’activité.

Celle que les astronomesastronomes qualifient d’OrionidesOrionides. Un essaim d’étoiles filantesétoiles filantes que nous devons aux passages de la plus célèbre de toutes les comètes, la comète de Halley. Cela se produit aussi chaque mois de mai. Notre Terre croisse alors une fois encore le chemin de la comète de Halleycomète de Halley donnant naissance à la pluie d’étoiles filantes dites des Êta aquarides.

Mais revenons aux Orionides. Elles sont moins connues que les PerséidesPerséides qui tombent en plein été. Mais leur pic arrive en pleines vacances de la Toussaint. Et au moment, cette année, où notre ciel est dégagé de la luminositéluminosité de la Lune. Toutes les conditions sont donc réunies pour un beau spectacle.

Des débris de la comète de Halley vont tomber sur Terre

Si la météométéo veut bien y mettre un peu du sien, vous pourrez espérer observer entre 10 et 20 météores par heure. C’est loin de la centaine promise chaque année par les Perséides, mais quand même…

Ces étoiles filantes sembleront venir d’au-dessus de la constellation d’Orionconstellation d’Orion – d’où leur nom. Toutefois, le mieux pour voir celles qui sont réputées aussi rapides — elles filent à plus de 65 kilomètres par seconde — que lumineuses et persistantes reste de regarder le ciel dans son ensemble. Si possible, loin de toute pollution lumineuse. Ça concerne aussi les smartphones consultés de manière intempestive. Car il faut savoir qu’au moins 15 minutes seront nécessaires à vos yeuxyeux, à chaque fois, pour d’adapter de nouveau à la nuit.