Sa disparition a ému le monde entier, suscitant une pluie d’hommages venus de tous horizons – de Leonardo Dicaprio aux prince Harry et Meghan Markle. Le 1er octobre 2025, Jane Goodall, l’une des plus grandes figures de la protection de l’environnement et pionnière en matière d’étude sur les chimpanzés, est décédée.
Ce lundi 20 octobre, le département de la santé publique du comté de Los Angeles a fait part des causes de sa mort qui n’avaient pas encore été révélées. L’activiste est décédée dans son sommeil des suites d’un arrêt cardiaque également appelé arrêt cardio-pulmonaire selon son certificat de décès. Le document précise aussi que la défunte souffrait d’épilepsie, mais cette maladie chronique ne semble pas avoir causé son décès. Jane Goodall était âgée de 91 ans. Les risques d’arrêt cardiaque étant plus fréquents à mesure que l’âge avance, les causes de son décès ont ainsi été considérées comme étant « naturelles ».
Le secret de sa longévité tient peut-être dans le régime alimentaire qu’elle avait décidé d’adopter dans le courant des années 1960. Fidèle à son engagement envers la cause animale, elle avait entrepris de ne plus s’alimenter que de produits végétaux. Dans un article publié en 2017 elle encourage les lecteurs à privilégier ce type d’alimentation et déclare : « J’ai arrêté de manger de la viande il y a environ 50 ans lorsque j’ai regardé la côtelette de porc dans mon assiette et que j’ai pensé : cela représente la peur, la douleur, la mort ». « Je suis devenue végétalienne instantanément » a-t-elle également écrit.
« Je suis végétalien pour l’environnement »
Bien que ce choix soit le fruit d’une décision éthique, lié au refus de Goodall de soutenir les élevages industriels et les dommages environnementaux qu’ils engendrent, son régime alimentaire aurait également contribué à une amélioration de sa santé. Elle avait notamment déclaré : « Quand j’ai arrêté de manger de la viande, je me suis immédiatement sentie mieux, plus légère ». Dans un de ses articles, Harvard Health Publishing, indique que supprimer la viande rouge de son alimentation pourrait permettre de réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer.
Pour autant, ces raisons n’étaient pas l’objet de la motivation de Jane Goodall. « Je suis végétalienne pour l’environnement » avait-elle déclaré. Son choix s’inscrivait avant-tout dans la continuité de ce qu’elle a toujours été : une femme engagée dans la protection de notre planète.